au café du trail de faverges

salut les web jogger
je sais que vous "piafez" d'impatience d'avoir le CR du trail de faverges, aussi sans plus attendre , voici ma prose :
samedi 9 juin, 6 heures du matin. le réveil sonne dans la chambre du chateau de Faverges. Je regarde angoisé par la fenêtreTout lasemaine, dans cette belle région de Haute Savoie, il a plu. Et la météo a annoncé des orages pour la journée. Lorsque je tire le rideau, une lumière chaude vient exiter mes pupilles : miracle le soleil semble s'être donné rendez vous et sans dossard participera vraisemblablement pour toute la journée à l'ascension des montagnes.
A 7h45, tous les concurrents du 27 km ( 1700m de D+) sont entassés dans le SAS de départ pour recevoir les consignes. J'ai pris le soin d'entrer le premeir et me retrouve en première ligne à cote du DAWA SHERPA. Ce sera la seule fois où nous nous retrouvons côte à côte. Nons pas que nous avons des animosités, mais il faut l'avouer, il est bien plus fort que moi !
8h00, le maire de Faverges fait retentir son pistolet innofensif et les 441 trailers partent prudemment. le premier kilomètre est plat et se fait àtravers le village de Faverges. cela permet un échauffement progressif et de faire descendre mon stress . le premier sentier montagnard arrive à point. Un petit bouchon se créé et me permet de récupérer un peu et de prendre ma première photographie. J'enends dans un champs d'à coté des cloches qui résonnent: vraisemblablement un troupeau de vaches alpines doit être en train de broutter les paturages afin de nous préparer le fromage de la tartiflette d'après course.
les difficultés s'enchainent et j'alterne course et marche. Je traverse des petits ruisseaux qui viennent de la montagne. le bruit de leur petites cascade appaise mon souffle qui parfois devient court et difficile. des jalonneurs sont placés à des endroist stratégiques et ne cessent de nous encourager. cela fait du bien au moral. Le ravitailelment ( le seul) est annoncé). cela permet à mes jambes de me porter encore plus en avant et de finir ce tronçon en courant" souplement". Quelques accompagnateurs sont la pour nous encourager et prendre des photographies de nos visages encore frais. Voilà, la moitié de l'ascension est fait et le ventre a bien été resucré. Tout les ingrédient sont là pour que je puisse continuer cette grimpée. Je sais que je vais souffrir mais ma récompense sera d'admirer le paysage qui m'attend et surtout de pouvoir apercevoir au loin le lac d'Annecy. Quelques coureurs qui me doublent n'oublient pas de me dire des mots d'encouragement. C'est cela l'esprit trail. par contre mon égocentrisme de " mec" en prend un coup au moral lorsque deux jeunes femmes, d'une allure décidée sont encouragées par des randonneurs : " c'est bien les filles, vous êtes les plu fortes, allez y "
c'est dur à entendre, mais ce fut hélas pour moi la vérité : elles m'ont laissée sur place et je ne les ai jamais plus revue.
le sommet se fait voir et quelques névets sont présentent. mais cette année , eles sont plus hautes et nous ne les traverseront pas.
la descente va s'ammorcer après être rafraichit à la fontaine du chalet d'altitude. Le cap des 1850 m sont atteints. direction la plaine et le retour vers la civilisation sera la rançon de la gloire.
je pense que je vais souffrir car je n'ai pas la technique des autochtones pour aborder sereinemet les pentes ardues. mais ce n'est pas grave, mon entrainement sur les escaliers de mon immeuble me servira pour ne pas être trop ridicule.
Des fous et des folles, me doublent à Mach 2 dans la descente, c'est avec plaisir et dans l'esprit trail que je me pousse pour les laisser filer vers faverges. Je suis admiratif et envieux. Pour noêl c'est promis je me fais greffer des cuissots.
dans cette descente, je traverse des paysages merveilelux et différents : un champs de muguet, un parterre de marguerite, des sentiers étroits sous bois avec ses petits ruisseaux qui rafraichissent l'atmosphère, des paturages verdoyants qui donnent de la couleur , ... C'est pareil au paradis ?
Je suis dans les deux derniers kilomètres et la souffrnace tant morale que physique m'ont déjà bien envahit. Au détour d'un chemin, camouffler vers un chalet en bois, un concurrent, dossard 526 , a un malaise. je m'arrête : esprit trail oblige. les secours viendront s'occuper de lui. J'espère qu'aujourd'hui il a bien récuperer. Je me dis qu'au fond, d'autres coureurs en " bavent " plus que moi. je finis sans broncher, je n'ai plus le droit.
C'est beau l'arrivée. Le temps peu importe, pour moi cela a été une course riche en efforts, riche en émotions, riche en senteurs, riches en son mélodieux.
le repas d'après course , dans une ambiance familiale et décontractée, va bien me retapper. je remercie l'organisateur qui s'est investit dans cette course. Tous ses collaborateurs donnent des mots de gentillsse à l'ensemble des candidats.
c'est sûr, l'année prochaine , je reviendrai.
je sais que vous "piafez" d'impatience d'avoir le CR du trail de faverges, aussi sans plus attendre , voici ma prose :
samedi 9 juin, 6 heures du matin. le réveil sonne dans la chambre du chateau de Faverges. Je regarde angoisé par la fenêtreTout lasemaine, dans cette belle région de Haute Savoie, il a plu. Et la météo a annoncé des orages pour la journée. Lorsque je tire le rideau, une lumière chaude vient exiter mes pupilles : miracle le soleil semble s'être donné rendez vous et sans dossard participera vraisemblablement pour toute la journée à l'ascension des montagnes.
A 7h45, tous les concurrents du 27 km ( 1700m de D+) sont entassés dans le SAS de départ pour recevoir les consignes. J'ai pris le soin d'entrer le premeir et me retrouve en première ligne à cote du DAWA SHERPA. Ce sera la seule fois où nous nous retrouvons côte à côte. Nons pas que nous avons des animosités, mais il faut l'avouer, il est bien plus fort que moi !
8h00, le maire de Faverges fait retentir son pistolet innofensif et les 441 trailers partent prudemment. le premier kilomètre est plat et se fait àtravers le village de Faverges. cela permet un échauffement progressif et de faire descendre mon stress . le premier sentier montagnard arrive à point. Un petit bouchon se créé et me permet de récupérer un peu et de prendre ma première photographie. J'enends dans un champs d'à coté des cloches qui résonnent: vraisemblablement un troupeau de vaches alpines doit être en train de broutter les paturages afin de nous préparer le fromage de la tartiflette d'après course.
les difficultés s'enchainent et j'alterne course et marche. Je traverse des petits ruisseaux qui viennent de la montagne. le bruit de leur petites cascade appaise mon souffle qui parfois devient court et difficile. des jalonneurs sont placés à des endroist stratégiques et ne cessent de nous encourager. cela fait du bien au moral. Le ravitailelment ( le seul) est annoncé). cela permet à mes jambes de me porter encore plus en avant et de finir ce tronçon en courant" souplement". Quelques accompagnateurs sont la pour nous encourager et prendre des photographies de nos visages encore frais. Voilà, la moitié de l'ascension est fait et le ventre a bien été resucré. Tout les ingrédient sont là pour que je puisse continuer cette grimpée. Je sais que je vais souffrir mais ma récompense sera d'admirer le paysage qui m'attend et surtout de pouvoir apercevoir au loin le lac d'Annecy. Quelques coureurs qui me doublent n'oublient pas de me dire des mots d'encouragement. C'est cela l'esprit trail. par contre mon égocentrisme de " mec" en prend un coup au moral lorsque deux jeunes femmes, d'une allure décidée sont encouragées par des randonneurs : " c'est bien les filles, vous êtes les plu fortes, allez y "
c'est dur à entendre, mais ce fut hélas pour moi la vérité : elles m'ont laissée sur place et je ne les ai jamais plus revue.
le sommet se fait voir et quelques névets sont présentent. mais cette année , eles sont plus hautes et nous ne les traverseront pas.
la descente va s'ammorcer après être rafraichit à la fontaine du chalet d'altitude. Le cap des 1850 m sont atteints. direction la plaine et le retour vers la civilisation sera la rançon de la gloire.
je pense que je vais souffrir car je n'ai pas la technique des autochtones pour aborder sereinemet les pentes ardues. mais ce n'est pas grave, mon entrainement sur les escaliers de mon immeuble me servira pour ne pas être trop ridicule.
Des fous et des folles, me doublent à Mach 2 dans la descente, c'est avec plaisir et dans l'esprit trail que je me pousse pour les laisser filer vers faverges. Je suis admiratif et envieux. Pour noêl c'est promis je me fais greffer des cuissots.
dans cette descente, je traverse des paysages merveilelux et différents : un champs de muguet, un parterre de marguerite, des sentiers étroits sous bois avec ses petits ruisseaux qui rafraichissent l'atmosphère, des paturages verdoyants qui donnent de la couleur , ... C'est pareil au paradis ?
Je suis dans les deux derniers kilomètres et la souffrnace tant morale que physique m'ont déjà bien envahit. Au détour d'un chemin, camouffler vers un chalet en bois, un concurrent, dossard 526 , a un malaise. je m'arrête : esprit trail oblige. les secours viendront s'occuper de lui. J'espère qu'aujourd'hui il a bien récuperer. Je me dis qu'au fond, d'autres coureurs en " bavent " plus que moi. je finis sans broncher, je n'ai plus le droit.
C'est beau l'arrivée. Le temps peu importe, pour moi cela a été une course riche en efforts, riche en émotions, riche en senteurs, riches en son mélodieux.
le repas d'après course , dans une ambiance familiale et décontractée, va bien me retapper. je remercie l'organisateur qui s'est investit dans cette course. Tous ses collaborateurs donnent des mots de gentillsse à l'ensemble des candidats.
c'est sûr, l'année prochaine , je reviendrai.