badgone74 a écrit:bubulle a écrit:Je voulais juste regarder où en était Zorglub74 (98ème) mais je suis un peu surpris : le départ de la course était à minuit ?
Déjà que cette course a selon moi un intérêt un peu limité, mais en la faisant courir très largement de nuit, je commence à ne plus comprendre le concept....

La chasse !
A 9H le semnoz devait être "rendu" aux chasseurs
Bien d'accord avec toi
Si c'est vraiment à cause des chasseurs (ce qui ne m'étonnerai qu'à moitié) on est vraiment dans le délire
Je n'étais vraiment pas chaud pour y aller car la course que j'avais envisagée comme une bonne motivation d'entrainement en début de saison 2021 a été déplacée en fin de saison alors que j'avais quasiment coupé tous les entrainements à la suite de l'UTMB (récupération oblige).
Le départ à minuit est franchement rude et encore ayant récupéré le dossard à 18h00 j'ai pu dormir dans le bus de 19h à 23h mais pour ceux qui n'avaient que leur voiture ce n'est pas cool.
Dans la première vague à l'avant c'est parti très vite sur le plat et il n'y avait aucun bouchon dans la montée au Semnoz. Au sommet il y avait du vent mais il ne faisait pas très froid. Au niveau éclairage j'étais parti avec deux bonnes frontales afin d'avoir des vrais phares (bonne tactique pour éviter de se faire une cheville).
De nuit la gestion de l'alimentation n'était pas top alors que les ravitos étaient vraiment éloignés les uns des autres (premier au sommet du Semnoz, deuxième à Doussard au bout du lac, troisième à Villaz à 13 km de l'arrivée et c'est tout....) j'ai puisé dans mes gels mais j'ai dû quand même avoir quelques coups de moins bien.
La descente sur Doussard fut rude pour les genoux mais je pensais bien me récupérer dans la montée suivante. C'est seulement du côté du Col de la Forclaz que le jour s'est levé, cela fait quand même beaucoup de nuit pour un 80 km...
A cause du vent nous avons été dirigé sur un parcours de repli le long des Dents de Lanfon côté lac ce qui a bien rajouté 4-5 km à cette histoire. Heureusement une bonne partie à plat où j'ai réussi à courir
mais le retour pour aller chercher le ravito à Villard Dessus avec des successions de montées descentes était interminable, s'il y avait eu une voiture pour me ramener à Annecy j'aurai arrêté là à 12 km de l'arrivée.
La montée vers le Mont Veyrier en passant derrière le Mont Baron est vraiment très longue et très raide mais j'arrivai encore à gérer la montée. Par contre la dernière descente interminable fut un calvaire que j'ai fini en mode marche en mais faisant doubler.
Je n'étais clairement pas assez entrainé pour les descente pour ce type de course le foncier ne suffit pas il faut vraiment avoir fait des séances spécifiques descentes pour être bien...
Au final plus de 14h00 alors qu'il y 6 ans lors des championnats du monde j'avais mis 10h45.... Il ne fait pas bon vieillir
Aller maintenant je range les baskets et prépare la saison de ski
