le MUR du MARATHON : l'avez-vous déjà rencontré?

[sarajevo]

excellent le sujet ...
pour ma part je n'ai jamais fait de marathon ....
mais en trail ... j'ai un passage difficile, qui peut ressembler au fameu "mur" vers le 30 ème kilomètre ...

comme tous les passages pénibles ... c'est la tronche qui prend le relai pour passer le cap ....

a+
pierre

[Sac d'os]

sinon si la préparation est sérieuse et adaptée si le jour de la course on respecte l'objectif d'allure il n'y a pas de raison de rencontrer le mur mais oui à un moment on a toujours un peu de mal c'est sur maintenant parler de mur ??? et pourquoi il n'y aurait pas de mur sur semi, sur 10 sur les ultras ....

à plus ciao

On ne peut pas comparer les problèmes sur marathon et sur les distances plus courtes.

Du point de vue physiologique, le mur que l’on rencontre sur marathon est dû à la panne sèche. On n’a plus de carburant (les fameuses réserves de glycogène).

Le marathon a ceci de particulier que, généralement, on ne le court pas à l’allure endurance mais à une allure dite spécifique proche de l’allure sur semi.

Les compétiteurs et chiens fous comme moi ont plus de chance d’avoir à cogner contre le mur car je cours le marathon à chaque fois en allant taquiner mes limites.

[lalpiniste]

Pour ma part, je n'ai fait qu'un seul marathon, Paris 2008 avec un bon gros mur au 35ième
Parti au milieu du sas 3h30, je me suis retrouvé après quelques kilomètres entre les ballons 3h15 et 3h00, après avoir couru sur les trottoirs, accélérer dés qu'il y avait un espace...que d'erreurs de débutant lol
Passage au semi-marathon en 1h30'35" et j'ai terminé en 3h20'46" lol
Jusqu'au 30ième tout allait bien même si ça commençait à tirer dans les jambes après le tunnel le long des quais.
Je me suis arrêté vers ma copine au 33 ième kilomètre il me semble, et ensuite, quand je suis reparti, les jambes lourdes.
Puis au fur et à mesure, arrivé au 35ième, je contrôlais mon cardio qui dérivait vers le haut, et ma vitesse qui diminuait.
Plus ça allait, plus j'avais une envie de vomir et j'ai alors commencé à marcher, j'ai même du faire le ravitaillemnt du 40ième tout en marchant, et pourtant seulement à 2 kilomètres du but.
J'ai même marché dans le dernier kilomètre, c'est dire.
J'ai réussi à me faire violence et repartir en courant, enfin en trottinant pour finir enfin ce premier marathon.
Les raisons d'un tel mur?
Reprise de la course en janvier après quelques années d'arrêt, aucune expérience du long (je n'avais pas dépassé 14 km en compétition avant ma préparation pour le marathon), un égo un peu trop haut et des prétentions trop élevée, et des erreurs durant la course (affolement de voir que l'on n'est pas dans son chrono, doubler avec de multiples accélérations...).
En gros : vivement le prochain

[Sac d'os]

Les raisons d'un tel mur?
Reprise de la course en janvier après quelques années d'arrêt, aucune expérience du long (je n'avais pas dépassé 14 km en compétition avant ma préparation pour le marathon), un égo un peu trop haut et des prétentions trop élevée, et des erreurs durant la course (affolement de voir que l'on n'est pas dans son chrono, doubler avec de multiples accélérations...).
En gros : vivement le prochain

Ce sont des erreurs qu’on a tous commises.

Rien que le fait de gommer ces erreurs et à capacité physique égale, permettrait à mon avis d’améliorer sensiblement son chrono, voire peut-être même d’éviter le mur.

Le marathon est une distance qui nécessite de faire preuve d’humilité.

Il ne faut pas improviser le jour J ni céder à l'euphorie.

Si tu lis mon récit de l’an passé, tu pourrais voir que les erreurs j’ai continué d’en commettre un bon paquet. Je n’ai donc pas de leçon à donner.

[lalpiniste]

Mon prochain marathon et donc second marathon, c'est en avril, mais sans aucune prétention de chrono.
Pourquoi? Ben juste parce qu'il se déroule à Moroni, dans les grandes comores, et à cette époque là (avril) il fait toujours très chaud et très humide.
Donc, on verra ce que ça donne un départ moins chaotique
ps : tous les conseils sont bons à prendre, qu'on les applique soit même ou non

[maria46]

Bonjour,

J'ai cherché s'il existait déjà un sujet spécial sur ce fameux (mythique?) MUR DU MARATHON, mais je n'ai rien trouvé sur kikou.

Je sais à quoi correspond ce fameux mur physilogiquement et au niveau moléculaire mais pas d'un point de vue sensations, car la seule fois que j'ai couru un marathon j'étais déjà si mal au 15kil que je ne l'ai même pas reconnu ce mur ...



Alors voici mes questions :

Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?

voili voilou c'est tout

Merci beaucoup pour vos réponses et très bon week-end à vous tous

J'ai fait que six marathons mais je n'ai jamais rencontré de mur, sur le marathon du Medoc j'avais l'mpression de voler à partir du 30em et sur le reste c'est plus les blessures qui mon génaient mais jamais le mur

[runny]

3 marathons courus dont 2 avec des murs terribles.
au 30eme km (environ): baisse de régime brutale et insurmontable: chute de l'allure sur 4-5 kms, puis obligation d'alterner marche/jogging.... une souffrance terrible, des kms qui paraissent interminables... le regret de s'etre prsenté sur la ligne de départ, une fin de course catastrophique.
impossible de "reprendre le dessus", tout juste la possibilité de finir grace aux gels et au mental.
des expériences assez traumatisantes, inconnues sur des trails pourtant plus longs....
La raison ? une volonté de courir "au taquet", de faire un chrono, et donc une erreur de 1/2 km/h durant le 1er semi...
excellente leçon d'humilité, en tout cas !!

[hagendaz]

ah ben maintenant je peux te répondre mon coeur. oui il existe je l'ai rencontré entre nice et cannes le 9 novembre dernier il est grand et plutôt balaise.

Heureusement il y a eu beaucoup d'autres témoins de ce foutu mur. Et un potrait robot a été fait par les organisateurs.

il est mal poli en tout cas, il prévient même pas de son arrivé.

[tot]

Bonsoir à tous,

le mur, il n'existe pas.
Comme l'on dit certains, si tu estimes correctement ton niveau et ton chrono, si tu te prépares correctement, si tu cours à l'allure prévue, si tu t'alimentes correctement, il y a peu de chance que tu le rencontres.
Bien sûr, un marathon c'est long, c'est usant physiquement et psychologiquement, il faut serrer les dents car on fatigue, on en a marre mais ce n'est pas le mur.
Tout ceux qui l'on vu, ont commis des erreurs, n'ont pas respecté ce qu'ils avaient prévus ou bien ce sont sur-estimés.

Bien sûr ce n'est que mon avis, je ne fais pas la moral loin de moi cette idée, je constate.
C'est pareil sur plus court comme plus long, si tu te vois trop beau, tu paies un jour.
Je n'ai jamais payé jusqu'à marathon par contre sur 100 kms, j'ai payé 2 fois sur 4 car je me suis vu trop beau, je n'ai pas respecté ce qui était prévu et 2 fois à 85 ème, j'ai mangé sérieux.

Le mur n'existe que pour ceux qui créent les conditions de son existence. On ne rencontre pas le mur, on y va tout droit comme des grands, c'est nous qui allons le provoquer, le chercher. Faites-lui un peu confiance, il sait toujours nous trouver dans ces conditions.

Tot

[beubeuh]

Bien que n'ayant qu'un marathon à mon actif, et donc pas forcément le plus à même d'émettre un avis, je suis assez d'accord avec l'avis exprimé juste au-dessus, à savoir que le mur est peut être plus un fantasme qu'une réalité physiologique.

Qu'on soit moins frais après 30 ou 35 bornes, ca me semble tout à fait normal, et peut être que ce qu'on appelle couramment le mur n'est en fait que la somme de la fatigue accumulée au fil des bornes qui nous tombe dessus une fois qu'on a pas mal dépassé la distance qu'on a réalisé lors des sorties longues de la prépa.

En gros, si on la plus longue des sorties longues faisaient 27 - 28 bornes, n'est ce pas normal de ressentir un peu de fatigue au bout de 35? Oui. Est-ce pour autant "le mur"? Je pense que non.

Soit on ressent une grosse fatigue, soutenable, et donc on a bien calibré son objectif par rapport à la vitesse que l'on pouvait tenir, soit on se prend vraiment un gros coup de barre, et là cela veut peut être tout simplement dire qu'on est parti un peu vite, sans s'en rendre compte et que toutes les petites secondes grapillées à chaque kil vont se payer cash. Mais ca ce n'est pas le mur...

Sinon, on peut aussi dire qu'on se prend le mur sur un 10 borne, suffit de partir sur le rythme d'un cross de 7KM pour se prendre le mur au 8ème.

[jilles]

Je l'ai rencontré au marathon de New-york , au 35km
pour avoir un peu aller suivre en surgerime la 1ere V2 de la course , j'ai fait le lièvre puis j'ai rencontré le mur ,panne sèche de glucose.
Apres cette experience je n'ai plus rencontré le mur.
sportivement
ps tu peux lire mon CR de NYC