Kikourou.net

Tout est dans le titre et bien que ça puisse paraitre étrange, c'est ne question très sérieuse.

Pour la petite histoire, j'ai couru dans la neige aujourd'hui pour la première fois de ma vie (il ne neige pas si souvent que ça dans le coin). C'était absolument génial, confortable, le sol était dur quand même car les sentiers du parc ou j'ai couru étaient damés, et je n'ai pas eu l'impression de me trainer, cependant à un moment (un seul) l'allée (en goudron) était exempt de neige et quand j'ai tapé sur le bitume j'ai eu l'impression de m'envoler. Et au final, mon chrono pour une séance péchue était assez épouvantable.

La neige absorbe t-elle beaucoup de vitesse ? et si tel est le cas, pensez-vous que ça soit normal que je ne m'en sois pas rendu compte en courant ?

Même constatation, réflexion et interrogation suite à ma sortie d'hier

Si c'est pas la cas j'ai des raisons de m'inquiéter sur ma préparation...

Suivant la couche de neige et ce qu'il y a en dessous (style peu de neige et glace en dessous), tu peux perdre pas mal de temps... parce qu'à chaque poussée ton pied d'appui 'recule' un chouya... et au final ça pèse dans la balance je pense.
J'ai tester les Yaktrax la semaine dernière... ça aide pas mal.

Par contre courir dans la poudre là oui... ça freine pas mal

Tercan_qui_as_passer_tout_le_we_en_raquette

Tout dépend de l'épaisseur et de la texture de la neige, donc pas possible de répondre à ta question...

A la descente par contre cela va beaucoup plus vite

Quand il n'y a pas trop de neige le pied s'enfonce juste de quelques centimètres l'amorti est terrible même avec les vieilles chaussures complètement rincées, et là je peux envoyer dré dans l'pentu sans "trop" de risques pour les genoux

Quand il y a plus de neige je chausse les skis et là ça va encore plus vite

DidierC a écrit:Tout dépend de l'épaisseur et de la texture de la neige, donc pas possible de répondre à ta question...

je pense que si en fait pour être plus précis dans ma question, la neige peut-elle être si dure (et compacte) qu'elle créé un revêtement aussi dur que du bitume ? de façon plus générale, court-on forcément plus vite sur du bitume ?

Je suppose que la neige amortie (j'en suis même sûr c'était génial de courir comme ça) mais en même temps l'amorti freine t-il et si oui est-ce de façon vraiment sensible ou de quelques centièmes ?

dans la poudreuse évidemment, on marche moins vite (bien vu ) mais si elle est bien damée, comme elle l'était hier dans mon parc, je n'ai jamais eu la sensation qu'elle me freinait, que mes pieds s'enfonçaient, c'est seulement par comparaison en passant d'un pas à l'autre de neige à bitume.

Ban en tout cas je suis rassuré, je ne suis pas le seul parisien à voir la neige pour la première fois de sa vie, pi de toute façon m'dame météo a dit que ça allait fondre, ça me laisse un an pour méditer cela. Merci pour vos réponses.

Quant à chausser les skis, j'aurais bien aimé, il ne nous manquait que... les pentes

Razouille a écrit:Quant à chausser les skis, j'aurais bien aimé, il ne nous manquait que... les pentes

Le ski de fond ça donne la caisse
Et dans les rue de Paris ça ferait classe

Tercan_bien_heureux_dans_son_chablais_natal

A chaque poussée ton pied glisse vers l'arrière... donc tu n'as pas même rendement.
Dans un cas limite, si tu n'as plus cette force de 'collage', tu dèpenses la même energie mais tu restes sur place. Comme dans les dessins animées.

LePachy a écrit:tu dèpenses la même energie mais tu restes sur place. Comme dans les dessins animées.

Voilà, c'est toute l'histoire de ma vie ça

certain en perdent beaucoup plus que d'autre pour ma part je vaut environ 33' au 10 km et des que les cross arrivent je me fait doubler par des athlete a plus de 36'
incapable de courir dans la boue, des qu 'il y a un virage je me prend 3 m si le sol est technique ou instable je coule corps et bien.
ma foulée est pas adaptée tout simplement

pour moi que des route bien dure et bien plate pas de trail ni de montagne

Plusieurs parametres rentrent en ligne de cause.
L'epaisseur de la neige et sa dureté.
Ches moi (EST) il y une épaisseur de 1 à 2 cm de neige quasiment gelée et courir dessus est un réel plaisir sans que cela ne me ralentisse.

Maintenant avec 5cm voir plus, l'exercice changerait.

runner a écrit:ma foulée est pas adaptée tout simplement

C'est un peu à quoi je pensais ce midi alors que je courrais sur bitume régulièrement recouvert de neige (à chaque zone d'ombre).

En omettant la grosse poudreuse dont il est évident qu'elle ralenti énormément la progression (comme courir dans du sable mou), donc une neige de 5 à 10cm, légèrement tassée.

Sur un tel revêtement, un foulée d'endurance, donc économique, aura quasiment le même rendu que sur bitume, l'amorti en plus. C'est ce que j'ai ressenti ce midi.

Par contre une foulée plus rapide, type allure 10km, nécessitera plus d'appuis et aura plus tendance à déraper, donc perte d'efficacité (séances de 1mn type cross la semaine dernière).

Enfin pour revenir aux dires de Runner, j'aurai tendance à penser qu'une foulée "vers l'avant" (type Michael Johnson) doit être moins gênée qu'un coureur qui court "en arrière", question de centre de gravité par rapport aux appuis.

Intéressant. Et rassurant.
Effectivement, sur la partie endurance (une bonne heure), ma vitesse moyenne était comparable à mes footings habituels (de tout façon ça pouvait difficillement être moins vite, moins vite que ça c'est la marche arrière).

Normalement c'est plutôt plus lent, ou plus fatiguant.
Le glissement que l'on ressent en fin d'appui c'est de l'energie dépensé pour rien et pas en propulsion. Alors que sur un appui sec, non glissant cet appui continue à servir l'amplitude et est efficace jusqu'au bout.
Toute sensation de savonnage est en fait une perte d'énergie qui va grèver le plus souvent l'amplitude ou nuire au rendement.
Les rattrapages et corrections des désequilibres (en cycle avant aussi) de glissades sont aussi des depenses d'energie qui n'existent pas sur sol net.
En ce sens, la course sur neige s'apparente à la course sur terrains boueux en moins salissant. On peut donc y travailler le comportement spécifique sur ce type de terrain (boueux) pour le cross par exemple.
En fait, dés que l'on éloigne l'appui de l'aplomb du centre de gravité on est potentiellement suceptible de partir en glissade. L'adaptation la plus courante est un leger racourcissement de la foulée et une augmentation en fréquence.
Les coureurs qui ont déjà naturellement ce type de foulée avec un poids limité sur l'appui, une fréquence intéressente et une amplitude moyenne sont moins affecté. Ils sont normalement efficace sur les parcours glissants.
Par contre une foulée longue avec beaucoup d'appui au sol va être trés pénalisante et le coureur va devoir travailler son mode d'adaptation sur les terrains qui comme la neige ou la boue savonnent l'appui.
Personnellement je me range dans les trés pénalisés et j'ai donc un peu par force essayé de réfléchir sur ce sujet au départ pour mon cas.

Bonsoir!
perso j'ai couru au bois de boulogne cet hiver sur une neige de quelques cm seulement. En my, j'ai constaté une baisse de 5% de ma vitesse de course par rapport à la route sans neige.

Cet hiver, j’avais fait une sortie longue sur et sous la neige et j’avais beaucoup apprécié la sensation d’amorti supplémentaire que la neige procure.

Le sujet avait été évoqué ici :

http://kikourou.net/forum/viewtopic.php ... ight=neige

C'est sympa d'avoir déterré ce topic, ça m'a permis de me souvenir de cet excellent moment passé au Parc de la Courneuve avec un soleil radieux et un petit -10° tout à fait supportable.

J'en garde un excellent souvenir. Les paysages étaient somptueux, les lacs du parc gelés, et le les allées désertes. C'est à ce jour, mon plus joli souvenir de CAP. J'ai recouru dimanche sur le même parcours, qui même au printemps est très agréable, mais ce n'est pas pareil, et j'ai effectivement bouclé le parcours avec 10 minutes de moins pour une séance comparable.