Que faire lendemain d'une course d'endurance ?

La notion de séance du lendemain est complexe et ne s’aborde pas de la même manière selon que l’on est un athlète aguerri ou un compétiteur occasionnel .
Le compétiteur aguerri
Celui-ci va rester actif pendant les jours qui suivent la compétition , en effet il a dans le viseur un double objectif :
1. conserver un entrainement qui lui permettra de garder ce que l’on nomme la fluidité gestuelle
2. retrouver toutes ses possibilités fonctionnelles et physiologiques pour enchainer très vite sur un nouveau cycle ( souvent de 48h à 72h maxi après la compétition)
Pour ce type de coureur les deux jours suivant une compétition à forte charge peuvent très schématiquement ressembler à cela :
le lendemain : une première séance situé en dessous du seuil 1 .
Très schématiquement s’il n’est pas connu on va se placer à 70-71% de sa FCM ou 65% de sa VMA, cela permettra de vasculariser
Souvent le compétiteur ayant de forte charge d’entrrainement ressent le besoin à faire une séance le lendemain.
une séance d’électrostimulation complètera le dispositif .
le surlendemain : si la compétition a dépassé les 3h alors ce sera repos , si on est sur une compétition plus courtes il sera possible d’envisager une séance plutôt orientée puissance aérobie en plaçant des fractionnés plus ou moisn longs sur la zone cible du seuil 1 voir légèrement au dessus .
Pour un compétiteur occasionnel
Les choses seront différentes, l'urgence de reprendre le rythme n'est pas la priorité !
L'organisme a d'&bord besoin de souffler !
Cependant on peut éventuellement concevoir une très courte séance en aérobie strict le lendemain ( sur 65-70% de la FCM , soit 60-65% de VMA environ) qui sera lors suivie d’un ou deux jours de repos complet.
Cela étant l’option de la séance du lendemain est loin d’être une obligation pour ce profil de compétiteur , en effet très souvent le repos complet reste le meilleur moyen pour favoriser la récupération...
Enfin n’oublions quand même pas une évidence :
Les courbatures que l’on ressentirai le lendemain (et éventuellement le ou les jours suivants) ne viennent pas de l’acide lactique ou de déchets non éliminés " qu’il faudrait éliminer.... mais de la casse musculaire due aux chocs répétés.
Les fibres musculaire lésées par l’intensité de l’effort et surtout sa durée et je parle pas de la casse avec les descentes en trail ...) ont besoin d’un temps de cicatrisation .... forcer sur le temps de cicatrisation n’est vraiment pas ce qui se fait de mieux !!!
Franchement la sagesse est de ne pas ajouter de traumatismes musculaires supplémentaire !!
***
En revanche à une allure un peu soutenue dans les minutes qui suivent l’arrivée d’une compétition ou la fin d’une séance violente aura un intérêt pour accélérer l’élimination des lactate par le cœur ou les fibres musculaires ( celles de type I ) le tout associé au captage des protons qui sont eux aussi une des sources trop souvent oubliée des courbatures ...
Pourquoi allure " un peu soutenue" ?
Tout simplement parce que le niveau d’élimination du lactate dépend de la masse musculaire mise en jeu lors de la récupération. En d’autres termes, plus la masse musculaire sollicitée lors de la récupération est importante, plus l’élimination du lactate est rapide.....
Si les forces manquent il est donc parfaitement inutile de continuer à courir à 3-4km/h , 15’ après le passage de la ligne d’arrivée ... filer à la douche et s’alimenter sera bien plus profitable !
D’autres infos sur la récupération ici :
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/la-recuperation.html
****************
Rappel des correspondances FCM / VMA ou VMAascensionnelle
... a prendre avec beaucoup de prudence , ces données ne peuvent se substituer à des valeurs issues d'un test d'effort clinique !
>>> en correspondance basique pour des compétiteurs occasionnels
100% VMA >> 100 % de FCM
95% VMA >> 100% de FCM à +/-1 ou 2
90% VMA >> 99% de FCM à +/-1 ou 2
85% VMA >> 93% de FCM à +/-1 ou 2
80% VMA >> 88% de FCM à +/-1 ou 2
75% VMA >> 82% de FCM à +/-1 ou 2
70% VMA >> 77% de FCM à +/-1 ou 2
65% VMA >> 71% de FCM à +/-1 ou 2
60% VMA >> 66% de FCM à +/-1 ou 2
>>> Une modélisation de correspondance plus fine : calibrée pour des compétiteurs déjà aguerris
FCMax (60% - 65% %) = % VMA 60%
FCMax (70% - 75%) = % VMA 66%
FCMax 80% = % VMA 73%
FCMax 85% = % VMA 80% > souvent l'allure du "marathon" sur les bases de 3h/ 3h 15
FCMax 90% = % VMA 85% > souvent l'allure du semi sur les bases de 1h 30 environ
FCMax 95% = % VMA 90% > souvent l'allure du 10000M sur les bases de 40' environ
FCMax 100% = % VMA 100%
Alain
Le compétiteur aguerri
Celui-ci va rester actif pendant les jours qui suivent la compétition , en effet il a dans le viseur un double objectif :
1. conserver un entrainement qui lui permettra de garder ce que l’on nomme la fluidité gestuelle
2. retrouver toutes ses possibilités fonctionnelles et physiologiques pour enchainer très vite sur un nouveau cycle ( souvent de 48h à 72h maxi après la compétition)
Pour ce type de coureur les deux jours suivant une compétition à forte charge peuvent très schématiquement ressembler à cela :
le lendemain : une première séance situé en dessous du seuil 1 .
Très schématiquement s’il n’est pas connu on va se placer à 70-71% de sa FCM ou 65% de sa VMA, cela permettra de vasculariser
Souvent le compétiteur ayant de forte charge d’entrrainement ressent le besoin à faire une séance le lendemain.
une séance d’électrostimulation complètera le dispositif .
le surlendemain : si la compétition a dépassé les 3h alors ce sera repos , si on est sur une compétition plus courtes il sera possible d’envisager une séance plutôt orientée puissance aérobie en plaçant des fractionnés plus ou moisn longs sur la zone cible du seuil 1 voir légèrement au dessus .
Pour un compétiteur occasionnel
Les choses seront différentes, l'urgence de reprendre le rythme n'est pas la priorité !
L'organisme a d'&bord besoin de souffler !
Cependant on peut éventuellement concevoir une très courte séance en aérobie strict le lendemain ( sur 65-70% de la FCM , soit 60-65% de VMA environ) qui sera lors suivie d’un ou deux jours de repos complet.
Cela étant l’option de la séance du lendemain est loin d’être une obligation pour ce profil de compétiteur , en effet très souvent le repos complet reste le meilleur moyen pour favoriser la récupération...
Enfin n’oublions quand même pas une évidence :
Les courbatures que l’on ressentirai le lendemain (et éventuellement le ou les jours suivants) ne viennent pas de l’acide lactique ou de déchets non éliminés " qu’il faudrait éliminer.... mais de la casse musculaire due aux chocs répétés.
Les fibres musculaire lésées par l’intensité de l’effort et surtout sa durée et je parle pas de la casse avec les descentes en trail ...) ont besoin d’un temps de cicatrisation .... forcer sur le temps de cicatrisation n’est vraiment pas ce qui se fait de mieux !!!
Franchement la sagesse est de ne pas ajouter de traumatismes musculaires supplémentaire !!
***
En revanche à une allure un peu soutenue dans les minutes qui suivent l’arrivée d’une compétition ou la fin d’une séance violente aura un intérêt pour accélérer l’élimination des lactate par le cœur ou les fibres musculaires ( celles de type I ) le tout associé au captage des protons qui sont eux aussi une des sources trop souvent oubliée des courbatures ...
Pourquoi allure " un peu soutenue" ?
Tout simplement parce que le niveau d’élimination du lactate dépend de la masse musculaire mise en jeu lors de la récupération. En d’autres termes, plus la masse musculaire sollicitée lors de la récupération est importante, plus l’élimination du lactate est rapide.....
Si les forces manquent il est donc parfaitement inutile de continuer à courir à 3-4km/h , 15’ après le passage de la ligne d’arrivée ... filer à la douche et s’alimenter sera bien plus profitable !
D’autres infos sur la récupération ici :
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/la-recuperation.html
****************
Rappel des correspondances FCM / VMA ou VMAascensionnelle
... a prendre avec beaucoup de prudence , ces données ne peuvent se substituer à des valeurs issues d'un test d'effort clinique !
>>> en correspondance basique pour des compétiteurs occasionnels
100% VMA >> 100 % de FCM
95% VMA >> 100% de FCM à +/-1 ou 2
90% VMA >> 99% de FCM à +/-1 ou 2
85% VMA >> 93% de FCM à +/-1 ou 2
80% VMA >> 88% de FCM à +/-1 ou 2
75% VMA >> 82% de FCM à +/-1 ou 2
70% VMA >> 77% de FCM à +/-1 ou 2
65% VMA >> 71% de FCM à +/-1 ou 2
60% VMA >> 66% de FCM à +/-1 ou 2
>>> Une modélisation de correspondance plus fine : calibrée pour des compétiteurs déjà aguerris
FCMax (60% - 65% %) = % VMA 60%
FCMax (70% - 75%) = % VMA 66%
FCMax 80% = % VMA 73%
FCMax 85% = % VMA 80% > souvent l'allure du "marathon" sur les bases de 3h/ 3h 15
FCMax 90% = % VMA 85% > souvent l'allure du semi sur les bases de 1h 30 environ
FCMax 95% = % VMA 90% > souvent l'allure du 10000M sur les bases de 40' environ
FCMax 100% = % VMA 100%
Alain