[Dossier] Apport du vélo dans la CAP, truc, tuyaux, pistes..
Publié: 28 Avr 2014, 11:00
Dernière édition par Papy le Mer Juin 11, 2014
BONJOUR,
J'ouvre un dossier comme le post sur l'Hydratation pour y regrouper les interrogations, les retours et tenter, petitement, d'y amener quelques réponses.
Comme sur celui ci :
J'avais commencé une réponse dans un nouveau fil de plannif CAP/Vélo puis je me suis arrété.
Cela fait plus de 15 ans que je dois commettre un pavé genre guerre et paix avec
mes Zamis du Zoo
sur ce sujet,que je parsème deci delà des réponses mais au final, aucun lieu de retour la dessus.
Après une tentative d'être le plus exhaustif, je préfère au final, me lancer, enfin, dans un semblant d'explication.
En avant, c'est parti.... Même si, AMHA, il n'y aura pas de version finale, avant un lonnnnnnng moment !
Mais voici les premiers jets, que vous pourrez amender et questionner...
....................................................................................................................
PREAMBULE
C'est dans les années 90 que désirant faire comme mes anciens potes de Cadarache, j'ai voulu tenter de faire Embrun. Pour la natation, le port de la combinaison me permettait de survivre aux tentatives de noyade et, au final, beaucoup la bosser m'aurait fait gagner 10' sur les 13h/15h de la course. Alors j'ai focalisé sur le vélo, la CAP étant mon sport de base.
Il m'a donc été offert un peugeot izoard, le bien nommé, roue wolber, shimano RX100 increvable qui m'a permis d'appréhender mieux une discipline ou je "pensais" être un ténor depuis que gamin je roulais sur un mercier semi pro dans les ruelles pentues autour de l'atelier de Paul Cézanne.
Ténor ? Heu, à voix de casserole ?
Car même si j'avais un niveau correct en CAP, j'étais loin du niveau de mes ancêtres ayant frayé avec les pros de leur époque. J'ai même reçu le diminutif de "jambes de miel" tellement c'était dur.
Je passerais sur les moments de doutes, la recherche d'un club de tri ou même la fringale qui vous laisse seul à 30kms de la maison les bras en croix couché sur le bord de la route...
Me voilà donc à l'orée d'une saison automnale de CAP ou je mets un peu de vélo en remplacement de fractionné qu'à l'époque je faisais assez durs (et encore mes 12x1000m étaient plus facile que les 6x1000m des copains de Marignane à 250kms/semaine).
Et là, étonnament, sans préparation particulière, j'abats des records sur semi, voire 50kms et au dessus.
Je n'ai pas fait le lien, de suite, avec le vélo, car n'ayant qu'une petite dizaine d'année d'expérience en entrainement CAP, je n'avais pas encore le recul que la sagesse de l'age vous donne.
Mais, ayant trouvé un club en région parisienne, grâce à mon ami Blutch, j'ai commencé à collectionner leurs retours sur leur habitudes vélocipédiques et l'impact en CAP.
J'ai ainsi pu commencer à lancer des tests pour, à partir de 1993 commencer un schéma de plannif mixte (CAP/Vélo)... Heu... Non, soyons plus modeste, ce que je vais vous donner c'est plutôt une approche optimisé de l'apport du vélo DANS la CAP et nons pas pour faire mixte car si vous voulez faire de la CAP pour apporter un gain de temps optimisé en vélo, ce n'est pas ce que je vais vous décrire ci après, comme canevas, qu'il faut suivre.
Avec les CFM qui avaient une mémoire, nous avons pu ainsi sortir des courbes cardiaques qui m'avaient impressionné. j'ai donc lancé les athlètes sur des cyclosportives, avec bonheur, pour arriver sur l'étape ultime de faire des courses FFC en prépa de marathon, qui sont des tops !
Vouimééé, les ambiances tendues, nerveuses, qui règnent sur ce genre de course sont vraiment très difficiles à supporter pour un CAP dont l'habitude est la convivialité en sport.
Le Vélo de référence est le vélo de route traditionnel.
VTT, CLM, Cyclo Cross, HTV, Bicycle, etc... Sont des variantes plus ou moins utilisée
Ils feront soit l'objet d'un rappel soit d'un chapitre...
Ceci écrit, aujourd'hui, 20 ans après, en ayant pris, repris, modifier, tester, ces canevas dans tous les sens, avant toute adaptation à la personne, voici un canevas d'apport du vélo à la CAP.
Il se présentera sous la forme de plusieurs chapitres qui, a aujourd'hui, ont la forme suivante.
1/ Le mental qu'il vous faudra en permanence travailler.
2/ Les séances vélos, leur intérêt.
3/ L'après séance.
4/ Comment agencer cela dans la semaine CAP.
5/ Le VTT la dedans ?
6/ Le HTV (Home Trainer Vélo), en hiver, en récup, en échauffement,...
7/ Historique dans l'introduction du vélo/CAP en 1990
(écrit en 2000)
8/ Questions ?
Vous pourrez aussi attaquer le points Question, même si je n'ai pas fini les autres !
Cela créera peut être d'autres chapitres, voire en développera les existants.
A l'attaque... ©Raspoutine
....................................................................................................................
1/ Le mental qu'il vous faudra en permanence travailler.
Il peut vous paraitre étonnant que je commence par un tel chapitre
Mais c'est, avec plus de 20 ans de retour aujourd'hui, le point principal sur lequel je préfère insister d'entrée pour tous ceux qui désirent faire une préparation vélo pour la CAP.
Le mental... Pourquoi insister la dessus
J'insiste aujourd'hui sur le fait que j'écris pour qu'un CAP mette du vélo dans sa préparation, mais je pourrais aussi faire un chapitre entier sur l'adaptation mentale du cycliste à la CAP, c'est tout autant un poème.
Un CAP a l'habitude, au fil des années, d'apprendre à gérer son effort.
En effet, vous ne pouvez, dans ce sport, faire trop d'a-coups dans votre gestion d'allure sous peine d'exploser rapidement et là, peu de chance, sauf long ultra, de pouvoir récupérer rapidement en s'alimentant et buvant.
Ce n'est pas le cas en vélo...
Dans ce sport, au contraire de la CAP, c'est les douleurs musculaires, bien avant la capacité cardiaque, qui vous arrêteront "mentalement" dans votre effort.
Mentalement
Effectivement, mentalement car dès les premières douleurs d'effort, votre réflexion de CAP va aussitôt demander de restreindre l'effort alors que cardiaquement vous n'avez presque pas commencé.
C'est ainsi que lorsque vous avez un cycliste et un CAP qui grimpe une bosse, il est très rare de trouver le CAP devant au sommet, même et malgré que le CAP puisse avoir une condition physique bien meilleure que son camarade de sortie.
La capacité d'un cycliste à supporter les "douleurs d'effort musculaires" sont énÔrmément plus développé que chez le pauvre CAP de base. Celui ci, s'il fait la même chose dans son sport ne finira pas beaucoup de course. MAIS, en vélo, il FAUT apprendre à dépasser ses douleurs musculaires pour aller chercher le bon travail cardiaque.
(C'est d'ailleurs actuellement une tendance forte de voir les anciens pros ou "toutes catégories" débarquer sur les trails et réussir quand ils ont réussi à marier leur capacité de subir la souffrance avec une réelle gestion de l'effort. Pas facile, je connais d'excellents cyclistes qui n'ont jamais réussi !)
BIEN EVIDEMMENT, comme lu dans les premiers abonnements , certains d'entre vous ricaneront, je le conçois aisément.
Par contre, je n'ai jamais vu ricaner un CAP qui a pris le départ d'une cyclosportive de plaine, ni, et surtout, d'une course FFC.
Le CAP peut s'en sortir dans une cyclosportive de montagne car au vu des difficultés, la gestion de l'effort personnel peut s'avérer intéressante et savoir s'arracher dans des moments précis pour ne point exploser derrière un peloton, devenir plus anecdotique...
C'est pourquoi, entre autre, l'Embrunman et l'Altriman, sont des triathlon format Ironman ou les CAP s'en sortent le mieux !!!
Pour tenter de vous convaincre de cela, si vous êtes un CAP de base qui fait "un peu" de vélo, après un échauffement de 20', faites un CLM (Contre La Montre) en vélo de 10/15 kms, "a donf" avec, si possible, un enregistrement de vos pulsations. Récupérez derrière 10'/15'...
Prenez ces pulsations et faites un entrainement de CAP avec un profil cardiaque quasi identique.
Sauf si vous avez déjà un mental de cycliste bien développé, votre entrainement de CAP à même pulsation cardiaque sera une aimable balade par rapport au CLM de "malade" que vous avez fait.
Ne venez pas m'écrire que c'est "normal" car en vélo la FCM serait de 10 pulsations sous celle de CAP.
C'est ce que je croyais, contre l'avis du médecin du sport qui m'avait testé à l'effort en 1996.
C'est ce que je croyais car je suivais les préceptes de Sally Edwards, en collaboration avec Polar et l'aide de Mark Allen, qui explicitait cela qui collait très bien à mes sensations.
Sauf que, depuis, j'ai eu des athlètes qui, avec une bonne "gniack" ont explosé leur FCM CAP par celle de vélo en course... Moi même, à ce jour, je n'ai atteins les sommets de la FCM qu'en course FFC de vélo, trouvant des ressources insoupçonnées pour contrer une attaque en bosse. Il est surprenant quand, dans l'état d'excitation que peut vous mettre le vélo, le corps est capable d'aller chercher des forces inconnues par ailleurs.
La même chose en CAP, au virage suivant, vous appelez les secours !
C'est d'ailleurs, et l'on pourra en débattre une autre fois, l'une des raisons pour lesquelles le dopage est si prégnant aux courses cyclistes.
A suivre...
2/ Les séances vélos, leur intérêt.
Le vélo (de route) c'est bien mais qu'est ce que cela va pouvoir apporter ?
La première chose évidente qui saute au yeux d'un technicien de laboratoire, c'est les courbes cardiaques sur plusieurs heures qu'il va pouvoir étudier.
En effet quand vous faites au beau jour une sortie de 4h (>100kms) en peloton ou, voire mieux, une cyclosportive ou vous aller vous titiller avec vos camarades, le spectre des variations cardiaques lu à postériori ferait palir d'effroi si l'on pensait celle ci sortie d'une CAP.
Rapidement, sans schéma complexe, vous comprenez qu'à vélo, vous êtes capable de travailler en longueur et intensité un moteur cardiaque à des niveaux impossible en CAP hormis lors de compétitions objectifs.
Ces niveaux, aujourd'hui, on commence à les atteindre en CAP avec moins de traumatisme, en Cinétique de VO2max... Mais avec des efforts <20' ! Quand vous cumulez les sinusoïdes cardiaques sur 4h, vous avez des accumulations d'amplitudes et des moments d'intensité en quantité importante !
Vouimééé, me direz vous, on n'a qu'à faire du vélo tout le temps et n'aller courir qu'au compétition, cela serait top !
C'est malheureusement oublier un peu vite que le sport de base est la CAP.
Sans habitude aux chocs traumatiques, sans minéralisation osseuse voire travail biomécanique de la foulée, la compétition de CAP s'avèrera un désastre musculo-osseux.
Vous serez également handicapé par un poids musculaire supplémentaire du à la spécialisation cycliste, et comme chaque gramme compte en CAP, vous aurez rapidement le souffle court.
"Lipolyse"
"Surcompensation 36h/48h avant Marathon voire autre CAP"
A suivre...
3/ L'après séance.
Sieste jambes en l'air
Collation
Post de Skippy "François Modave"
4/ Comment agencer cela dans la semaine CAP.
"Exemple : Lonchamps/Vincennes un grand retour sur investissement"
5/ Le VTT la dedans ?
6/ Le HTV (Home Trainer Vélo), en hiver, en récup, en échauffement,...
7/ Historique dans l'introduction du vélo/CAP en 1990
(écrit en 2000)
8/ Questions ?
Au fur et à mesure des rajouts, je vous mettrais ici l'historique un peu iconoclaste de cette recherche sur le vélo...
ATTENTION JE COPIE IN EXTENSO, avec les approximations de l'époque !
C'est pour ironiser un peu que je mets ces écrits NON TERMINE, qui auraient du trouver refuge au Zoo !
_________________________________
To: <jogging@sorengo.com>
Subject: La préparation vélo
Date: Sat, 30 Sep 2000 12:14:29 +0200
Bon voilà, le papier de Papy sur le vélo est prêt, mais devant l'énormité
de la bafouille, il m'a fallu faire des coupes...
Il n'y a aucune valeur scientifique à nos essais et résultats.
C'est de l'empirisme et des conclusions Papyiesque
Cela pourrait s'appeler les élucubrations d'un Papy, car c'est
mon cas personnel qui sert de base de réponse aux interrogations
de mes collègues.
Salute a tutti,
Me voilà près de mon écran pour pondre mon billet sur
l'entrainement vélo...
Préliminaire :
Ces observations ne se sont faites que sur des coureurs qui
valent de 2h35' à Xh sur Marathon ou à partir de 1h10' sur
semi. Le Kilométrage CAP n'a que très rarement dépassé les
100 Kms.
Donc c'est une population de coureurs moyens, je ne m'adresse
pas au top niveau. Il faudrait faire des adaptations et
travailler la psychologie pour leur appliquer des outils
de ce type.
1/ Comment est venu la révélation ? <8-^
2/ Les premiers résultats... Les premiers sarcasmes !
3/ Les résultats du "malgré nous ". %-]]
4/ Le comique actuel. <8*))))
5/ Conclusions et postulats actuels.
A SUIVRE...
6/ Questions ?
L'Papy_kihespère_avoir_le_temps_de_coucher_un_maximum_d'info...
BONJOUR,
J'ouvre un dossier comme le post sur l'Hydratation pour y regrouper les interrogations, les retours et tenter, petitement, d'y amener quelques réponses.
Comme sur celui ci :
VEUILLEZ LIRE CE MESSAGE AVANT TOUTE REPONSE.
CELA EVITERA LES REPONSES INUTILES OU HORS SUJET
MERCI DE VOTRE COMPREHENSION !!! L'Papy
J'avais commencé une réponse dans un nouveau fil de plannif CAP/Vélo puis je me suis arrété.
Cela fait plus de 15 ans que je dois commettre un pavé genre guerre et paix avec
mes Zamis du Zoo
sur ce sujet,que je parsème deci delà des réponses mais au final, aucun lieu de retour la dessus.
Après une tentative d'être le plus exhaustif, je préfère au final, me lancer, enfin, dans un semblant d'explication.
En avant, c'est parti.... Même si, AMHA, il n'y aura pas de version finale, avant un lonnnnnnng moment !
Mais voici les premiers jets, que vous pourrez amender et questionner...
....................................................................................................................
PREAMBULE
Je vais vous le faire court car dans mon essai initial il y avait un mélange d'histoire personnel avec le factuel qui pourrissait un peu tout.
Pour le comique de la situation et mettre un peu de chair et de sang dans cet écrit, il sera mis, au fur et à mesure, des parties de cette introduction dans le chapitre " Historique dans l'introduction du vélo/CAP en 2000" que mes Zamis du Zoo attendent toujours de compulser.
C'est dans les années 90 que désirant faire comme mes anciens potes de Cadarache, j'ai voulu tenter de faire Embrun. Pour la natation, le port de la combinaison me permettait de survivre aux tentatives de noyade et, au final, beaucoup la bosser m'aurait fait gagner 10' sur les 13h/15h de la course. Alors j'ai focalisé sur le vélo, la CAP étant mon sport de base.
Il m'a donc été offert un peugeot izoard, le bien nommé, roue wolber, shimano RX100 increvable qui m'a permis d'appréhender mieux une discipline ou je "pensais" être un ténor depuis que gamin je roulais sur un mercier semi pro dans les ruelles pentues autour de l'atelier de Paul Cézanne.
Ténor ? Heu, à voix de casserole ?
Car même si j'avais un niveau correct en CAP, j'étais loin du niveau de mes ancêtres ayant frayé avec les pros de leur époque. J'ai même reçu le diminutif de "jambes de miel" tellement c'était dur.
Je passerais sur les moments de doutes, la recherche d'un club de tri ou même la fringale qui vous laisse seul à 30kms de la maison les bras en croix couché sur le bord de la route...
Me voilà donc à l'orée d'une saison automnale de CAP ou je mets un peu de vélo en remplacement de fractionné qu'à l'époque je faisais assez durs (et encore mes 12x1000m étaient plus facile que les 6x1000m des copains de Marignane à 250kms/semaine).
Et là, étonnament, sans préparation particulière, j'abats des records sur semi, voire 50kms et au dessus.
Je n'ai pas fait le lien, de suite, avec le vélo, car n'ayant qu'une petite dizaine d'année d'expérience en entrainement CAP, je n'avais pas encore le recul que la sagesse de l'age vous donne.
Mais, ayant trouvé un club en région parisienne, grâce à mon ami Blutch, j'ai commencé à collectionner leurs retours sur leur habitudes vélocipédiques et l'impact en CAP.
J'ai ainsi pu commencer à lancer des tests pour, à partir de 1993 commencer un schéma de plannif mixte (CAP/Vélo)... Heu... Non, soyons plus modeste, ce que je vais vous donner c'est plutôt une approche optimisé de l'apport du vélo DANS la CAP et nons pas pour faire mixte car si vous voulez faire de la CAP pour apporter un gain de temps optimisé en vélo, ce n'est pas ce que je vais vous décrire ci après, comme canevas, qu'il faut suivre.
Avec les CFM qui avaient une mémoire, nous avons pu ainsi sortir des courbes cardiaques qui m'avaient impressionné. j'ai donc lancé les athlètes sur des cyclosportives, avec bonheur, pour arriver sur l'étape ultime de faire des courses FFC en prépa de marathon, qui sont des tops !
Vouimééé, les ambiances tendues, nerveuses, qui règnent sur ce genre de course sont vraiment très difficiles à supporter pour un CAP dont l'habitude est la convivialité en sport.
Le Vélo de référence est le vélo de route traditionnel.
VTT, CLM, Cyclo Cross, HTV, Bicycle, etc... Sont des variantes plus ou moins utilisée
Ils feront soit l'objet d'un rappel soit d'un chapitre...
Ceci écrit, aujourd'hui, 20 ans après, en ayant pris, repris, modifier, tester, ces canevas dans tous les sens, avant toute adaptation à la personne, voici un canevas d'apport du vélo à la CAP.
Il se présentera sous la forme de plusieurs chapitres qui, a aujourd'hui, ont la forme suivante.
1/ Le mental qu'il vous faudra en permanence travailler.
2/ Les séances vélos, leur intérêt.
3/ L'après séance.
4/ Comment agencer cela dans la semaine CAP.
5/ Le VTT la dedans ?
6/ Le HTV (Home Trainer Vélo), en hiver, en récup, en échauffement,...
7/ Historique dans l'introduction du vélo/CAP en 1990
(écrit en 2000)
8/ Questions ?
Vous pourrez aussi attaquer le points Question, même si je n'ai pas fini les autres !
Cela créera peut être d'autres chapitres, voire en développera les existants.
A l'attaque... ©Raspoutine
....................................................................................................................
1/ Le mental qu'il vous faudra en permanence travailler.
Il peut vous paraitre étonnant que je commence par un tel chapitre
Mais c'est, avec plus de 20 ans de retour aujourd'hui, le point principal sur lequel je préfère insister d'entrée pour tous ceux qui désirent faire une préparation vélo pour la CAP.
Le mental... Pourquoi insister la dessus
J'insiste aujourd'hui sur le fait que j'écris pour qu'un CAP mette du vélo dans sa préparation, mais je pourrais aussi faire un chapitre entier sur l'adaptation mentale du cycliste à la CAP, c'est tout autant un poème.
Un CAP a l'habitude, au fil des années, d'apprendre à gérer son effort.
En effet, vous ne pouvez, dans ce sport, faire trop d'a-coups dans votre gestion d'allure sous peine d'exploser rapidement et là, peu de chance, sauf long ultra, de pouvoir récupérer rapidement en s'alimentant et buvant.
Ce n'est pas le cas en vélo...
Dans ce sport, au contraire de la CAP, c'est les douleurs musculaires, bien avant la capacité cardiaque, qui vous arrêteront "mentalement" dans votre effort.
Mentalement
Effectivement, mentalement car dès les premières douleurs d'effort, votre réflexion de CAP va aussitôt demander de restreindre l'effort alors que cardiaquement vous n'avez presque pas commencé.
C'est ainsi que lorsque vous avez un cycliste et un CAP qui grimpe une bosse, il est très rare de trouver le CAP devant au sommet, même et malgré que le CAP puisse avoir une condition physique bien meilleure que son camarade de sortie.
La capacité d'un cycliste à supporter les "douleurs d'effort musculaires" sont énÔrmément plus développé que chez le pauvre CAP de base. Celui ci, s'il fait la même chose dans son sport ne finira pas beaucoup de course. MAIS, en vélo, il FAUT apprendre à dépasser ses douleurs musculaires pour aller chercher le bon travail cardiaque.
(C'est d'ailleurs actuellement une tendance forte de voir les anciens pros ou "toutes catégories" débarquer sur les trails et réussir quand ils ont réussi à marier leur capacité de subir la souffrance avec une réelle gestion de l'effort. Pas facile, je connais d'excellents cyclistes qui n'ont jamais réussi !)
BIEN EVIDEMMENT, comme lu dans les premiers abonnements , certains d'entre vous ricaneront, je le conçois aisément.
Par contre, je n'ai jamais vu ricaner un CAP qui a pris le départ d'une cyclosportive de plaine, ni, et surtout, d'une course FFC.
Le CAP peut s'en sortir dans une cyclosportive de montagne car au vu des difficultés, la gestion de l'effort personnel peut s'avérer intéressante et savoir s'arracher dans des moments précis pour ne point exploser derrière un peloton, devenir plus anecdotique...
C'est pourquoi, entre autre, l'Embrunman et l'Altriman, sont des triathlon format Ironman ou les CAP s'en sortent le mieux !!!
Pour tenter de vous convaincre de cela, si vous êtes un CAP de base qui fait "un peu" de vélo, après un échauffement de 20', faites un CLM (Contre La Montre) en vélo de 10/15 kms, "a donf" avec, si possible, un enregistrement de vos pulsations. Récupérez derrière 10'/15'...
Prenez ces pulsations et faites un entrainement de CAP avec un profil cardiaque quasi identique.
Sauf si vous avez déjà un mental de cycliste bien développé, votre entrainement de CAP à même pulsation cardiaque sera une aimable balade par rapport au CLM de "malade" que vous avez fait.
Ne venez pas m'écrire que c'est "normal" car en vélo la FCM serait de 10 pulsations sous celle de CAP.
C'est ce que je croyais, contre l'avis du médecin du sport qui m'avait testé à l'effort en 1996.
C'est ce que je croyais car je suivais les préceptes de Sally Edwards, en collaboration avec Polar et l'aide de Mark Allen, qui explicitait cela qui collait très bien à mes sensations.
Sauf que, depuis, j'ai eu des athlètes qui, avec une bonne "gniack" ont explosé leur FCM CAP par celle de vélo en course... Moi même, à ce jour, je n'ai atteins les sommets de la FCM qu'en course FFC de vélo, trouvant des ressources insoupçonnées pour contrer une attaque en bosse. Il est surprenant quand, dans l'état d'excitation que peut vous mettre le vélo, le corps est capable d'aller chercher des forces inconnues par ailleurs.
La même chose en CAP, au virage suivant, vous appelez les secours !
C'est d'ailleurs, et l'on pourra en débattre une autre fois, l'une des raisons pour lesquelles le dopage est si prégnant aux courses cyclistes.
A suivre...
2/ Les séances vélos, leur intérêt.
Le vélo (de route) c'est bien mais qu'est ce que cela va pouvoir apporter ?
La première chose évidente qui saute au yeux d'un technicien de laboratoire, c'est les courbes cardiaques sur plusieurs heures qu'il va pouvoir étudier.
En effet quand vous faites au beau jour une sortie de 4h (>100kms) en peloton ou, voire mieux, une cyclosportive ou vous aller vous titiller avec vos camarades, le spectre des variations cardiaques lu à postériori ferait palir d'effroi si l'on pensait celle ci sortie d'une CAP.
Rapidement, sans schéma complexe, vous comprenez qu'à vélo, vous êtes capable de travailler en longueur et intensité un moteur cardiaque à des niveaux impossible en CAP hormis lors de compétitions objectifs.
Ces niveaux, aujourd'hui, on commence à les atteindre en CAP avec moins de traumatisme, en Cinétique de VO2max... Mais avec des efforts <20' ! Quand vous cumulez les sinusoïdes cardiaques sur 4h, vous avez des accumulations d'amplitudes et des moments d'intensité en quantité importante !
Vouimééé, me direz vous, on n'a qu'à faire du vélo tout le temps et n'aller courir qu'au compétition, cela serait top !
C'est malheureusement oublier un peu vite que le sport de base est la CAP.
Sans habitude aux chocs traumatiques, sans minéralisation osseuse voire travail biomécanique de la foulée, la compétition de CAP s'avèrera un désastre musculo-osseux.
Vous serez également handicapé par un poids musculaire supplémentaire du à la spécialisation cycliste, et comme chaque gramme compte en CAP, vous aurez rapidement le souffle court.
"Lipolyse"
"Surcompensation 36h/48h avant Marathon voire autre CAP"
A suivre...
3/ L'après séance.
Sieste jambes en l'air
Collation
Post de Skippy "François Modave"
4/ Comment agencer cela dans la semaine CAP.
"Exemple : Lonchamps/Vincennes un grand retour sur investissement"
5/ Le VTT la dedans ?
6/ Le HTV (Home Trainer Vélo), en hiver, en récup, en échauffement,...
7/ Historique dans l'introduction du vélo/CAP en 1990
(écrit en 2000)
8/ Questions ?
Au fur et à mesure des rajouts, je vous mettrais ici l'historique un peu iconoclaste de cette recherche sur le vélo...
ATTENTION JE COPIE IN EXTENSO, avec les approximations de l'époque !
C'est pour ironiser un peu que je mets ces écrits NON TERMINE, qui auraient du trouver refuge au Zoo !
_________________________________
To: <jogging@sorengo.com>
Subject: La préparation vélo
Date: Sat, 30 Sep 2000 12:14:29 +0200
Bon voilà, le papier de Papy sur le vélo est prêt, mais devant l'énormité
de la bafouille, il m'a fallu faire des coupes...
Il n'y a aucune valeur scientifique à nos essais et résultats.
C'est de l'empirisme et des conclusions Papyiesque
Cela pourrait s'appeler les élucubrations d'un Papy, car c'est
mon cas personnel qui sert de base de réponse aux interrogations
de mes collègues.
Salute a tutti,
Me voilà près de mon écran pour pondre mon billet sur
l'entrainement vélo...
Préliminaire :
Ces observations ne se sont faites que sur des coureurs qui
valent de 2h35' à Xh sur Marathon ou à partir de 1h10' sur
semi. Le Kilométrage CAP n'a que très rarement dépassé les
100 Kms.
Donc c'est une population de coureurs moyens, je ne m'adresse
pas au top niveau. Il faudrait faire des adaptations et
travailler la psychologie pour leur appliquer des outils
de ce type.
1/ Comment est venu la révélation ? <8-^
2/ Les premiers résultats... Les premiers sarcasmes !
3/ Les résultats du "malgré nous ". %-]]
4/ Le comique actuel. <8*))))
5/ Conclusions et postulats actuels.
A SUIVRE...
6/ Questions ?
L'Papy_kihespère_avoir_le_temps_de_coucher_un_maximum_d'info...