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Le dimanche, c'est le jour de la sortie longue !
Hier soir, je suis donc parti, tout content et tout joyeux. J'ai attendu patiemment 18h pour m'élancer. Il faisait encore bien chaud mais, la petit brise et/ou l'ombre des arbres en forêt m'ont bien aidé.

J'ai remarqué dès les premières centaines de mètres que j'étais à 10 pulsations au dessus de la normale. Alors, je l'explique par plusieurs facteurs : mes Hoka Stinson ATR que je n'utilise que le dimanche et j'ai du mal à m'ajuster sur le début de séance, la joie d'aller courir dans les Monts d'Or (au dessus de chez moi à Lyon) et ... la chaleur j'imagine !

J'ai vu sur le forum que le froid influençait les performances. J'avoue que je n'ai rien remarqué cet hiver. Par contre, concernant le chaud... Hier, j'ai bien vu qu'il y avait un impact significatif sur mes performances.

Avez vous calculé cet impact ?

Les marques de bières sont capables de déterminer leur chiffre d'affaires en fonction du nombre de degrés supplémentaires sur le thermomètre. On peut faire pareil avec notre corps ?

Bonjour,

pour ma part, à partir de 22°, mes pulsations cardiaques s'envolent (10-15 voir 20 si la température dépasse 30°) et mes performances s’effondrent..
Par contre, le froid n'a pas d'influence sur mes pulsations.

TheBrain a écrit:Les marques de bières sont capables de déterminer leur chiffre d'affaires en fonction du nombre de degrés supplémentaires sur le thermomètre. On peut faire pareil avec notre corps ?

Je pense que chaque personne est différente, que certaines sont plus performantes au chaud, d'autres au froid. Par contre, tu dois pouvoir quantifier ta montée en pulsations par rapport à la montée des températures.
Avant de me mettre à la course à pied, j'avais déjà remarqué que je n'étais bon à rien dès que les températures extérieures flambaient et que mon cœur avait tendance à monter dans les tours.

Perso si ça dépasse les 20°c et que le soleil tape, mes pulsations s'envolent.
En général, je constate entre 10 et 20 bpm de plus par rapport à d'habitude et en fonction de la température.
Je me suis un peu trop bien acclimaté à la Normandie!

Idem, au dessus de 22/23 ca décolle.
Avec les temps qu'on je n'ai donc pas trop le choix de courir le matin entre 6h et 7h.

Même chose, même si mon critère n'est pas le rythme cardiaque mais plutôt la vitesse de marche confort, surtout en montée. Le rythme cardiaque est à l'avenant, surtout si j'ai pas mal de poids sur le dos, mais je le mesure rarement.
L'idéal, pour moi, c'est la température entre 0 et 10°C. C'est là que je "trace" le plus. entre 10 et 20°C, légère diminution, sans plus. Au delà de 20°C, diminution progressive jusqu'au ne plus avoir d'énergie que pour m'affaler à l'ombre d'un platane à 35°C, surtout par temps orageux.
Car cette composante là joue aussi : le temps orageux, ça me coupe les jambes... Et ça ralentit fortement ma récup si j'ai "forcé".
En ce moment, je marche très tôt, vers 5h, jusqu'à 10h par exemple.

il est marrant ce poste , hier j'ai fais un petit Trail a Bréhal a coté de chez moi , une chaleur de plomb, pas d'air , et jamais un coin d'ombre, j'ai perdu prêt de 10min sur mon temps habituel tellement j'ai souffert de la chaleur.
En respirant j'avais l'impression d'inspirer de l'air chaud ( trés désagréable )

Salut,

Moi j'ai seulement réalisé lors de ma dernière sortie du vendredi que j'étais attaqué depuis un certain temps par l'air chaud et sec.
Ca fait depuis 2 semaines que j'ai les jambes lourdes et 10-20 pulsations en trop par rapport à d'habitude. Pourtant les températures tournaient aux alentours des 20-25°C lors de mes sorties. Mercredi dernier, je me fais une sortie VTT de 2H l'aprèm en plein cagnard et je reviens avec un léger mal de crâne. Je me dis que j'ai abusé sur ce coup mais le mal de cràne disparaît au bout d'une heure.

Et là vendredi je me dis que je vais partir à la "fraiche" (je suis à la maison en ce moment). Bon j'ai du mal à me lever et pars à 9H mais il fait encore moins de 20°C. Au bout d'une demi-heure ça devient l'enfer : difficulté à respirer, jambes coupées, à la limite de la crampe. J'ai fini en mode zombie en me demandant ce qui m'était arrivé. En fait ce qui m'a tué c'est pas la température en elle-même mais l'air ultra-sec qui m'a attaqué de manière insidieuse!

@+

Des infos avec cette étude http://fellrnr.com/wiki/Impact_of_Heat_on_Marathon_Performance (bon elle est faite sur des coureurs qui font moins de 3h au marathon, à vous de voir si vous pouvez extrapoler).
En gros, un mec qui court le marathon en 3h par 20 degrés perdra 3% de performance (6 minutes) par 25 degrés.
Après, il faudrait prendre la température ressentie et non la température mesurée à l'ombre, et ça va devenir vite très compliqué.

Je "décolle" à 5h15 le matin pour être certaine de faire ma séance de fractionnés longs ou courts..... Parce que vu les températures dans le sud, aucune chance que je les passe à 12h00.... Et pas plus à 18h00.
Ceci dit, je n'ai pas d'illusion sur la réalisation des allures prévues... Je suis large au-dessus (mais en même temps, je reprends les fractionnés ).
Mais jusqu'à 22/23°C ça va.... Plus, c'est difficile !

Expérience en durée sur le marathon de Niort / Coulon il y a 8 jours où il a fait chaud avec plus de 27-29 au soleil :
vers 9h30-10h , env 16°C à l'ombre, mais dès qu'on passe au soleil, je prends 5 à 10 puls,
et comme il y a alternance de zones d'ombre et de soleil, le résultat est statisquement répétable : après 5 à 15 m dans la nouvelle zone, le cardio monte /descend suivant soleil ou ombre ;
vers 12-13h et +, avec température ressentie dépassant 25 voire 30 °C, ce n'est plus 5-10 puls mais près de 20 puls, certes il y a la fatigue en plus mais l'alternance zones d'ombres et soleil montre toujours son influence.

Au dessus de 25° aucune séance de + d'une heure, aucun plaisir, trop lourd.
Pareil le cardio fait un bond de +10 bpm.
Seule alternative possible : cyclisme route ou piscine.

Hier j'ai fait une sortie longue de 40km mais n'ayant pas de cardio elle s'est très bien passée. Étant par contre à l'écoute de mon corps j'ai pu remarquer qu'il commence à s'habituer à la chaleur depuis quelques sorties chaudes. Côté performance, je ne la recherche pas donc je n'en sais rien mais j'aurais plus de difficultés à faire un effort intense par temps chaud qu'à 0°C.

Pas de référence cardio (ni en course d'ailleurs!), mais deux données empiriques : 1) il faut s'habituer graduellement à la chaleur, 2) la résistance à la chaleur dépend beaucoup de la fatigue accumulée...

Je viens de la Provence et j'habite au centre de l'Italie, donc la chaleur je connais un peu, mais en dehors de la course... ce qui compte ce ne sont pas les degrés, mais l'habitude : les premières chaleurs sont souvent difficiles à gérer.

Cette année j'ai fait mon premier match de tennis au soleil (début à 12h15), il ne faisait pas très chaud (24 degrés), j'étais en plus fatigué, bref j'ai souffert le martyre je suis rentré chez moi avec près de 2,5 kg de moins que mon poids moyen en ayant perdu assez rapidement 6/2, 6/1.
Une semaine après, j'ai débuté mon match à 17h00 (il faisait 34 degrés, quand j'ai fini vers 19h00 il faisait 32), rentré chez moi avec un petit kilo en moins en ayant gagné en 3 sets.

J'avais bu pareil, utilisé les mêmes trucs (habillé rigoureusement en blanc, eau glacée sur la tête aux changements de coté...), mais j'ai jamais gagné un match en ayant perdu plus de 2 kilos, si je 'souffre' trop, les jambes s’arrêtent, mais une fois encore l'ennemi ce n'est pas la chaleur en soi, mais l'habitude, la fatigue accumulée (le premier match j'étais à 6 jours de mon premier trail, couru entre 5 et 10 degrés -temps de m... pour un 24 mai!!!-).

Personnellement je n'ai pas la sensation de trop souffrir de la chaleur, par contre dès que mon corps dit stop pour un motif quelconque, mes prestations diminuent drastiquement.

Mes références sportives sont des match de tennis, où je rentre chez moi avec 2 à 3 kilos de moins en ayant bu comme d'hab au minimum 1 litre en 1h30, parfois plus. Mais il y a a toujours au moins 2 facteurs dans les cas où je morfle : chaleur + X (fatigue, problème de type intestinaux récents, ...) et la sensation globale qu'il n'y a rien à faire (je bois 1 litre et j'en perds 2 ou bien je bois un litre et j'en perds 4, la différence en prestation est énorme -et clairement je ne pourrais pas boire 3 litres en peu de temps tout en jouant au tennis : on prend quelques petites gorgées au maximum, pas des 10/20 cl par pause-).

Étant originaire de Normandie, j'ai également constaté que mes performances (déjà peu fameuses) sont moins bonnes lorsqu'il ne pleut pas et s'effondrent au dessus de 16°C.

Je suis inscrit pour un trail court dimanche prochain, en matinée, d'où mon interrogation actuelle : dois-je zapper mes entrainements de la semaine pour ne pas me fatiguer à courir au chaud (je ne peux pas courir avant d'aller travailler) ou faut-il que j'insiste pour m'habituer à la chaleur en vue de cette course ?

Sur les effets de la chaleur sur le cardio jai souvenir d avoir vu tout un poste la dessus (flemme de chercher javoue:D)... perso j avais observer ça aussi me concernant.... a 20° et + le cardio monte et c'est encore pire avec le taux d humidité qui grimpe (surtout a ensoleillement comparable). Je dirai qu'entre 0 et 12 je suis au top... en dessous de -4/-5 c'est surtout l air froid inspiré qui me gêne et la mise en route qui est + diesel..., jusque 20 ça va encore, dur ensuite

Traakhen a écrit:Je suis inscrit pour un trail court dimanche prochain, en matinée, d'où mon interrogation actuelle : dois-je zapper mes entrainements de la semaine pour ne pas me fatiguer à courir au chaud (je ne peux pas courir avant d'aller travailler) ou faut-il que j'insiste pour m'habituer à la chaleur en vue de cette course ?

Dimanche quand? le 5 ou le 12?

Si 5, moi je conseillerais le repos, si le 12, la chaleur

Aujourd'hui, sortie d'1h20 entre midi et 13h30 avec plus de 400m D+, avec de bonnes portions à découvert, et aucune souffrance à signaler, avec même quelques accélérations. Je crois que le corps est simplement une merveille d'adaptation. Mais je préfère tout de même ce climat que les sorties hivernales avec le vent du nord de face et les doigts engourdis !!

Le termo a relevé 36 degrés cet aprèm (Marseille), c'était un supplice de courir mais je me rend compte qu'avec le temps j'ai moins besoin de boire. Est ce que ça compte comme une amélioration de la performance j'en sais rien...

Couru aujourd'hui 1h10 entre 13h30 et 14h40, sur une zone découverte, avec quelques secteurs ventés et peu de dénivelé : je comptais inclure 3 fractionnés en endurance active de 8mn.....mais je n'ai pu tenir que 2*8mn+3mn, car il me semblait que je pouvais alors me mettre en danger (plus trop de réponse musculaire, essoufflement pouvant aboutir à une suffocation, et surtout aucune motivation à se faire encore plus mal dans ce four ambiant !!). Retour en endurance fondamentale...mais je pense que même à un rythme tranquille, ces sorties en plein soleil demeurent profitables, notamment car elles obligent à rester très connectés aux moindres sensations, sous peine de s'effondrer !!