Kikourou.net

Salut,

Après le Trail des Fiz (30Km) j'ai eu l'impression d'avoir eu les poumons un peu "cramés".

Ca ne m'a pas gêné plus que ca a part que j'ai un peu toussé sur le parcours et pas mal le soir.

Je n'ai pas eu l'impression de trop ventiler par rapport a d'autres courses.

Ce trail monte a 2350m d'altitude et c'est la première fois que j'ai mal aux poumons sur une course donc j’imagine que c'est dut a l'altitude.

Si quelqu'un a des conseils a me donner pour la respiration en altitude pendant l'effort, ca serait cool

Merci d'avance,

Maxwell

Ce que tu décris ne me semble pas anormal.
L'acclimatation est une piste à explorer pour réduire ce phénomène, mais cela nécessite du temps.
Adapter son effort également.

J'ai rencontré le même problème sur la Montagn Hard avec en plus la chaleur
C était l insuffisance respiratoire qui limitait et non le cardio ou les jambes du mois au début.

Je ne suis pas un expert, loin de là, mais il me semble que si on se contente de marcher, on ne ressent rien de tel :idea:

Je viens de passer quelques jours en montagne et, en marchant, je n'ai absolument rien ressenti aux poumons... je parle d'altitudes relativement basses : rien au-delà de 2600 m, mais tous les jours avec plusieurs heures au-dessus de 2000 m, ça reste bas je crois, les vrais problèmes sont bien au-delà, non?

Donc plus que penser à l'acclimatation, je pencherais plutôt pour utiliser la marche et non la course si on pense qu'on est trop 'haut' pour soi, par rapport à la propre physiologie, car il me semble que l'acclimatation est un phénomène assez lent (pas vraiment adapté à une utilisation ludique de la montagne où on vient passer quelques jours et pas faire une expédition de quelques semaines).

Comme toujours en trail, mieux vaut marcher que se cramer, non? :wink:

citations d'un autre post :

Galou83 a écrit:
Japhy a écrit:Pour l'altitude, ça dépend des gens non? Pour le mal des montagnes à proprement parler j'imagine que c'est plutôt rare à 2500 ou 2700m ? (altitude max du trail)

L'altitude peut jouer de 2 façons :

- le mal aiguë des montagnes (nausées, migraines, vertiges, ...) "franc" : il se déclenche à des altitudes très variables suivant les personnes. Pour certains "malchanceux", cela commence à 2000m (environ 15 à 20% de la population)... Pour d'autres, ce ne sera pas avant 6 ou 7000. En général il faut quelques heures en altitude pour que cela se déclenche, mais j'ai vu des contres exemples. La seule réelle prévention possible est l'acclimatation. A défaut de caisson hyperbare, le seul "vrai" remède est de redescendre.
A ne pas prendre à la légère, dans certains cas cela peut être très grave.

- des variantes modérées dues à la simple réduction de la pression en oxygène : faiblesse musculaire, fatigue, légère migraine, manque d'appétit, augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle... Au "choix".
Et là, c'est vrai pour tout le monde dans des proportions variables dès 2000 ou 2500m, et généralement immédiatement. Curieusement, à en croire les guides de haute montagne, plus on est jeune et plus le seuil aérobie est élevé, pire c'est (au sens où la personne ressent plus fortement la différence). La solution est simple : réduire l'effort, ralentir... Et se méfier de la chute de tension dans la descente, surtout si elle est rapide. Mais si on ne s'y attend pas et qu'on "force", ça peut faire bobo, ne serait-ce que par les conséquences possibles d'un simple petit vertige.

Il m'est arrivé (il y a longtemps) de monter à 5000m, je monte plusieurs fois par an entre 3 et 4000, et j'ai la chance de ne jamais avoir testé le mal aiguë. Par contre, dès 2500 je ressens très nettement l'impact sur mes "performances". Et moins j'ai de "marge", pire c'est, évidemment. Conséquence, je deviens un véritable escargot dans les montées un peu raides...

Fredo2l_Esterel a écrit:L altitude joue aussi sur la vo2max elle diminue de 15% à 2250m
Reference Wehrlin et Hallen ejap 2006

Ne pas négliger non plus des facteurs tels que la température plus faible, et la variation du taux d'humidité de l'air.

Salut,

Merci pour vos réponses !

J'en déduit que c'est plus un problème d'acclimatation (et peut être la fraîcheur de l'air dans les cols) qu'un problème de respiration en lui même.

Pour le mai aigu des montagnes, je ne pense pas en être là car aucun symptômes.

Pour le prochain trail en moyenne (voire haute) montagne, j'essaierai de passer un peu plus de temps au dessus de 2000 avant la course

Il m'est arrivé de ressentir exactement ce que tu décris sans monter en altitude.
Une course assez longue "à fond", genre semi, et j'ai cette sensation de poumons irrités accompagnée de toussotements pendant plusieurs jours. De mémoire, sans qu'il ne fasse ni particulièrement chaud ou froid.

Oui Heidi, c'est exactement ca que j'ai ressenti

C'est aussi la plus longue course a laquelle j'ai participé et le problème n'est apparu qu'au bout de 3 ou 4 heures de course.

Bonjour,

C'est pour ça que la plupart des coureurs cyclistes prennent du ventolin ... :?:

je suis déjà loin :mrgreen:

baldwin a écrit:Bonjour,

C'est pour ça que la plupart des coureurs cyclistes prennent du ventolin ...

je suis déjà loin

OUI et sans penser au doping :idea:

Dans une petite conversation sérieuse avec le futur entraîneur de ma fille en natation, un gars qui avait un athlète dans les 8 meilleurs temps mondiaux de l'année sur sa distance avant les JO de Londres, je lui disais : "c'est marrant, un mec qui a de l'asthme a priori n'est pas fort en capacité respiratoire, or tous les pros de cyclisme le sont... louche, non?" et lui de répondre : NON, si toi qui n'a aucun problème tu te mets demain à augmenter tes charges d’entraînements, tu vas te découvrir des tas de problèmes...

C'est ce qu'on remarque aussi dans le sport amateur, faire (trop) de sport n'est pas bon du tout pour la santé :idea:

Le mec allait super bien, il se met à faire de la course ou du vélo et hop... c'est une pharmacie ambulante, il dépense plus en poudres que chez nike/décathlon :twisted:

Sans parler du niveau affectif/psychologique, personnellement je me sentais sportif et étais content de moi, arriver une fois dernier, voir son nom publié en dernier sur la feuille... jouissif, hein?

Là je bois du fenouil car j'ai mal au bide, je pense à ce que je vais manger aujourd'hui (riz + riz + riz), je suis seul chez moi, je vais aller au lit super tôt et c'est le premier samedi du mois d’août, cherchez l'erreur! :lol:

Hello,

Mes 2 centimes sur le sujet, ayant vécu la même chose à la petite de la Restonica cette année (bon, c'est en altitude somme toute relative) : je suis pris par quelques quintes de toux à l'arrivée, un comble pour moi qui m'empale régulièrement dans les rues polluées d'Argenteuil / Colombes en runotaf.

J'ai un peu honte de l'avouer, mais ce sont mes crottes de nez qui m'ont donné la réponse :oops:

: je crois bien que c'est la poussière soulevée par les concurrents (il y avait du monde sur la 1ere partie du parcours) qui m'a donné la tousse. 12h après c'était parti

"c'est marrant, un mec qui a de l'asthme a priori n'est pas fort en capacité respiratoire, or tous les pros de cyclisme le sont... louche, non?""

Je ne suis pas pneumologue mais j'ai peur que cela soit faux, dans sa généralité. L'asthme est une maladie "obstructive" et la capacité pulmonaire totale est souvent normale. Un asthme d'effort se manifeste soit par une dyspnée expiratoire avec des sifflements soit par des quintes de toux. Il est favorisé par l'air sec et froid, l'ozone également (et l'ozone est fabriquée, me semble t-il dans les hautes couches de l'atmosphère). Pour un auteur comme Mac Fadden, 1995, c'est le réchauffement rapide des voies aériennes après l'exercice qui conduirait à un bronchospasme par hyperhémie de la muqueuse.
Malheureusement cet asthme passe parfois inaperçu, y compris chez des sujets plusieurs fois Champion de France, dans leurs disciplines... La Ventoline n'est pas obligatoirement la marque d'un dopage.

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Poumons "cramés" en altitude

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