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bonjour à tous

j'ai fait le marathon de la Rochelle ce week-end
il m'est arrivé un truc bizarre
j'avais jamais eu ça

j'ai fait un plan d'entrainement sérieux pour faire 3h15 avec mon record perso à 3h20
le jour J :
km10 bien, je suis un peu en avance
semi bien, je suis un peu en avance
km30, km35, bien, toujours la même avance (évidement, on commence à sentir les jambes, mais c'est normal !!!)
et vers le km35, énorme point de côté, à droite
il m'arrive d'en avoir parfois mais genre 30 secondes, tu respires fort, tu ralentis <10km/h, et ça passe

mais là bloqué net. Plus moyen de trottiner, même à 8km/h
"Terminus, tout le monde descend, correspondance par autocar sur la place de la gare"

du coup, bonne déprime et 7km à pied avec douleur continue
je retente de trottiner tous les km, mais vraiment pas possible (même avec la grosse motivation du chrono !!)
je passe la ligne en me tenant le bide, en 3h33

la douleur a encore duré 15 minutes après la ligne

J'ai fait pas mal d'hypothèses
le plus probable me parait la déshydratation (j'ai peu bu, sans doute à cause de la météo humide qui cache le besoin de boire)

MA QUESTION
vous avez déjà eu ça ?
un point de côté de + d'une heure ?
vous pensez aussi que c'est aussi simple que l'hydratation ?

en tout cas, je suis bon pour me réenquiller un plan et aller chercher ce chrono !!!

Eh oui, ça m'est arrivé également mais en entraînement seule dans la colline. J'ai pu rentrer tant bien que mal. J'ai retenté 2 jours de suite et même souci, donc consultation.

Bref, il s'agissait de calculs à la vésicule, bien visibles à l'échographie.

Bon courage, et c'est vrai que ça f... les boules un jour de marathon

Autre hypothèse moins "radicale", un manque de respiration abdominale. J'ai connu çà sur qq trails en 2014, le cardio était bon mais impossible de continuer à courir. Le syndrôme se manifestait aux environ de 3h de course, en général d'un seul côté. En me renseignant, je me suis rendu compte que ma respiration était trop "thoracique". Du coup, dans des conditions de sollicitations importantes et continues, le diaphragme a tendance à se "stresser", ce qui peut induire ce genre de désagréments. Il faut s'efforcer d'inspirer par le ventre autant que possible (ce qui relâche et soulage e.a. le diaphragme), çà paraît bête mais avec l'adrénaline de la course on l'oublie parfois ...

J'ai aussi eu ça et après examen complémentaire qui n'ont rien révélé j'en ai déduis que ça venait de mon souffle. Depuis je fais attentionet plus rien.

ok merci à tous les 3

je vais surveiller tout ça
et puis faire quelques exercices de respiration ne peut être que bénéfique dans tous les cas

charlie27700 a écrit:le jour J :
km10 bien, je suis un peu en avance
semi bien, je suis un peu en avance
km30, km35, bien, toujours la même avance (évidement, on commence à sentir les jambes, mais c'est normal !!!)

Combien d'avance ?
Si tu as la même avance en valeur absolue au 10e km, puis au semi et au 35e km, c'est signe d'un départ trop rapide, et encore plus si cette avance augmente peu à peu.

Marathonnerre a écrit:Combien d'avance ?
Si tu as la même avance en valeur absolue au 10e km, puis au semi et au 35e km, c'est signe d'un départ trop rapide, et encore plus si cette avance augmente peu à peu.

avance constante en allure, donc qui grandit en chrono
à savoir : 3 à 4 sec de mieux au km vs mon allure cible

t'as raison, 4 sec, c'est peu et bcp à la fois !

Ha oui, cela ferait 2'48" d'avance à l'arrivée, peut-être une partie de l'explication de ton coup de mou soudain.
Maître mot sur marathon : régularité métronomique, sur les deux premiers tiers (28 km) au minimum.