Kikourou.net

Lors de mes débuts en course à pied et en trail, je fais deux semis. J’avais été choqué par les ravitaillements, en particulier par l’utilisation massive de plastique :
- Milliers de gobelets distribués ou bouteilles de 50 cl avec des coureurs qui boivent 2 ou 3 gorgées avant de les lancer
- Nombreux plastiques lancés dans la nature (fossés ou champs), malgré les grandes poubelles.
Je me suis dit « plus jamais de course sur route ».

Et puis, pourquoi pas faire un marathon ?
Me voici 6/7 ans plus tard pour mon premier marathon, c’est-à-dire le weekend dernier. Rien n’a changé concernant les ravitaillements et le comportement de nombreux coureurs. C’est honteux.
Le pire est que les organisateurs nous demandent avant le départ de faire attention à la nature !

Connaissez-vous des marathons qui appliquent les mêmes pratiques que les trails ?

gwen35 a écrit:
Connaissez-vous des marathons qui appliquent les mêmes pratiques que les trails ?

Faudrait il déjà que cela soit applicable..
Les données sur un marathon ou une course sur route ne me semblent pas identiques..
Sur une course sur route, pour le participant, chaque seconde compte.. aussi s'arrêter, tendre gentiment son gobelet et attendre qu'un bénévole le remplisse, relève de l'utopie...
Attention, je veux pas dire par là qu'un trailer ne regarde pas son chrono..
De plus, avec les tenues minimalistes des marathoniens, comment porter son gobelet sans que cela nuise à la performance.. ???

Samedi dernier, en Italie, sur le gobelet était sur la liste du matériel obligatoire et chaque participant devait passer devant un commissaire de route qui listait l'ensemble de cette liste avant la remise du dossard.. et personne ne râlait...
Résultal, sur les ravito, pas un verre, des poubelle juste pour les déchets, rien en dehors des zones...

Pour revenir au marathon, la solution serait les "billes d'eau" comme sur le marathon de Londres... après il faudrait aussi accepter le coût et je pense pas qu'une organisation associative soit en capacité..

Bref, c'est avant tout un problème d'éducation et de comportement de chacun, des porcs on en trouve partout.. après faut pas s'étonner que les chasseurs fassent la confusion... (HUMOUR !!!!! )

Lorsqu'il fait tiède ou si l'on n'est pas très rapide, des bouteilles de 50 cl ne sont parfois pas de trop, on boit une vingtaine de centilitres et on s'arrose la tête.
Il existe peu de bouteilles de 25 cl : pour un embouteilleur c'est quasiment le même prix qu'un contenant d'une capacité double, la petite différence se fait sur la matière première. Toutefois cette année aux 20 km de Paris il y avait ce format de bouteilles, il me semble que c'est la même capacité à Londres où l'on trouve en plus des gobelets.

De très nombreux marathons proposent uniquement des gobelets, certains installent des tables intermédiaires pour proposer à boire tous les 2,5 km (Nice - Cannes, Rotterdam, Berlin notamment).
Pour les services de nettoyage, ramasser des bouteilles est plus facile, et s'il y a des milliers, voire des dizaines de milliers de coureurs, c'est plus facile pour chaque participant de jeter une bouteille qu'un gobelet dans la poubelle.
A Londres, avec 40 000 partants, aucune poubelle, ils se font bien chier à ramasser les centaines de milliers de gobelets en carton en plus des bouteilles par exemple. A Rotterdam ce sont également des gobelets en carton, aucune bouteille et je ne sais plus s'il y avait des poubelles, mais il y avait du vent en tout cas.
Proposer des gobelets impose aussi pour les bénévoles des milliers de manipulation fastidieuses : ouvrir des bouteilles et remplir les gobelets. Sur le marathon Nice Cannes en 2013, avec plus de 80 km/h de vent les gobelets même pleins étaient littéralement balayés des tables (les dernières tables au cap Croisette étaient elles mêmes au sol...).

Tu évoques les " nombreux plastiques jetés dans la nature malgré les poubelles ". Tu parles des bouteilles je suppose ? S'il y a des poubelles après les zones de ravitaillement que peut-on reprocher aux organisateurs ? Sur le marathon de Paris (grandes poubelles disposées sur plus de 300 mètres) qui propose des bouteilles de 50 cl, la chaussée est moins sale que sur le marathon de Londres par exemple (bouteilles et gobelets et aucune poubelle). J'ignore qu'elle est la moins mauvaise solution (bouteilles : d'avantage de matière plastique certes).

Vous avez oublié de parler des autres plastiques qu'on retrouve sur le bord des routes (et chemins) : les gels et autres produits "dopants". Pourtant pas compliqué de les garder dans une poche et de les jeter quand on passe devant une poubelle (il y en a en général qq mètres derrière les ravitos).
Mais non, ça ferait perdre du temps, et de toutes façons ça devient de plus en plus difficile de trouver des fringues avec poches (je suis bien content d'avoir qq shorts gore en stock, avec 2 poches "classiques" + 1 poche zippée à l'arrière).

Moi perso quand je vois des gobelets lors des ravitaillos, je passe tout de suite mon chemin, j'ai déjà tenté je met tout à coté et je perds tout mon souffle à vouloir ne serait ce que prendre une gorgée

Encore le mieux je trouve c'est les petites bouteilles de 33 cl genre comme hepar :



C'est quand même vachement plus pratique qu'un gobelet, et tu contrôles quand tu veux ouvrir la bouteille et ça se transporte assez bien si t'en as besoin sur quelques km même.

Sinon, je suis nouveau dans le monde de la CAP mais... Il n'y a pas des services de ramassage d'ordures qui refont le parcours une fois que tout le monde a terminé ?

j'ai également été surpris par le nombre de déchets plastiques et ce, même après les premiers km (genre le 3eme) ou je trouve des pots de gel énergétique à terre... Donc la personne peu transporter le gel mais une fois vide, c'est trop lourd... Sans parler des bouteilles... Et comme mentionné plus haut, les gobelets sont difficile à boire!

Personnellement, je n'ai pas regretté mon premier semi-marathon en semi autonomie, avec mon sac d'hydratation et 500mL d'eau + 2 petites barres aux amandes. Je tacherai de prendre davantage la prochaine fois car la nourriture sur les ravitaillements n'était pas leur point fort!

Fabiu00 a écrit:Personnellement, je n'ai pas regretté mon premier semi-marathon en semi autonomie, avec mon sac d'hydratation et 500mL d'eau + 2 petites barres aux amandes. Je tacherai de prendre davantage la prochaine fois car la nourriture sur les ravitaillements n'était pas leur point fort!

On mange tant que ça sur des semi ?

yoannc a écrit:Sinon, je suis nouveau dans le monde de la CAP mais... Il n'y a pas des services de ramassage d'ordures qui refont le parcours une fois que tout le monde a terminé ?

Si mais c'est pas parfait, le vent peut déplacer des montagnes de plastiques hors de la zone de course, pendant la course c'est assez dégueulasse de voir les zones ravitos et les centaines de mètres qui suivent pleins d'immondices en tout genre...

Ah oui je n'avais pas pensé au vent ...

Malheureusement, je pense que c'est comme tout, il s'agit d'une prise de conscience individuelle à faire. Et encore, je pense que la plupart en sont conscients, mais comme le troupeau ne suit pas la règle, alors on se dit... A quoi bon. Je sais c'est bête, mais c'est ainsi.

Pour l'instant je fais des courtes distances donc je ne m'encombre de rien si ce n'est de ma tenue
et de mes shooes... Le reste est plus handicapant qu'autre chose.

Galopaïre a écrit:

Fabiu00 a écrit:Personnellement, je n'ai pas regretté mon premier semi-marathon en semi autonomie, avec mon sac d'hydratation et 500mL d'eau + 2 petites barres aux amandes. Je tacherai de prendre davantage la prochaine fois car la nourriture sur les ravitaillements n'était pas leur point fort!

On mange tant que ça sur des semi ?

J'avais déjà lu que la boisson était suffisante mais j'avais besoin d'un petit apport supplémentaire

Gobelets en carton sur le marathon de Senart, mais à partir du semi la boisson isotonique en bouteilles de 50cl et de nombreuses bouteilles des ravitos persos (avec le n° de dossard dessus) se retrouvent sur la chaussée ou sur les bas côtés (aux 3/4 pleines) malgré la présence de poubelles (de l'organisation et les poubelles de ville).

Les coureurs sur route ne sont pas très sensibles au côté écologique (pour ne pas dire que beaucoup sont des gros porcs égoïstes).

Pour ma part j'utilise les poubelles des ravitos pour les gobelets (je ralentis quelques secondes) et je garde les bouteilles en main jusqu'à les finir et trouver une poubelle (si possible de recyclage, ça se trouve souvent lors des passages urbains).

Il faudrait d'avantage responsabiliser les participants ! (les gens tout simplement quand on voit tous les détritus par terre).