Eric Kikour Roux a écrit:
Après, 2009 s'est certainement courue plus rapidement aux avants-postes, au moins au coup de pistolet, et le plateau était - je pense - plus relevé, alors comparer le top 10 ne sera peut-être pas révélateur de la réalité et de la vraie vérité absolue!
Eric
Ben tu vas voir que nos deux logiques vont concorder à partir de ce que tu viens de dire...
Si la course 2009 est plus relevée et s'est courue plus vite devant qu'en 2008, alors les temps moyens des 10 premiers de l'an 2009 devraient être inférieurs aux temps moyens 2008. Or, en moyenne, c'est 6 minutes de plus par tête pour cette édition 2009. La logique de base indique clairement que cette édition est légèrement plus difficile que celle de l'an dernier. Difficile dans le sens "plus longue en temps de course", et en supposant que les distances soient les mêmes (j'attends les Suunto et les Garmin sur deux années, pour ceux qui ont mesuré la distance et le dénivelé).
Je n'ai évidemment pas vu l'édition 2008, mais l'édition 2009 avait des raisons d'aller vite. Indécisions des places TTN et hégémonie Salomonique à confirmer. A la vision du déroulement de la course, c'est vraiment parti très vite (comme des dingues à Sauclières), même si Laval "aurait freiné" l'évolution vers Dourbies. Sans doute pas au point de perdre un quart d'heure sur le temps possible à l'arrivée. Et puis là encore on est dans le subjectif.
Mon subjectif c'est que j'ai vu les tronches à Dourbies et Diemunsch, mais surtout Laget et Bégaud étaient déjà bien entamés. On n'avait pas dû amuser la galerie devant, en tout cas pas tant que ça.
Puis Breuil a miné la course, mais Lorblanchet et surtout Mantel n'ont vraiment pas plié bagages. A tel point qu'un "suiveur" que nous avons croisé en remontant après le ravito de Cantobre nous beugle : "Breuil est cuit, Breuil est cuit, Mantel et Lorblanchet reviennent dessus!"
Encore du subjectif trompeur. Nous avons vu Thierry (un pote à Romu) après la course, et il nous a confié qu'il avait un peu peiné pour finir, mais qu'il avait fait le job à l'entraînement pour passer les 6 heures de course. Il a évoqué un passage de fin de course avec des "escaliers" un peu coton à franchir, mais globablement il franchit la ligne avec le même écart sur Mantel qu'à Cantobre, alors que ce dernier semblait devoir tout bouffer sur la fin.
Digression : Vive Mantel et son look à part !
Hors digression, tout indique qu'on est allé très vite, le plus vite possible et que le temps de course ayant été plus lent, la distance ou la difficulté ou le terrain ont dû engendrer une "difficulté" un peu supérieure à celle de 2008. Mon mode de calcul étant un rapport à l'élite et à la difficulté, le score de Maud est proprement sidérant en regard de son passé récent (même si sa 6000D avait commencé à nous renseigner sur sa vraie valeur).