Plus de neige ?!?...C'est bien ou pas
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Hello
J'ai vu ce matin sur FB une publication qui m'a interpellé (je vous la copie/colle ci-dessous en italiques).
la neige se fait de plus en plus rare en moyenne voire haute montagne avec les impacts que nous imaginons sur les sports d'hiver et toute l'économie associée.
De mon point de vue ce n'est pas une si mauvaise nouvelle car la fin de l'or blanc, de la construction sans fin de pylônes, de la transhumance des citadins lors des vacances scolaires...ne sont pas pour me gêner...mais je trouve le débat intéressant.
Oui, bien sûr il y a des enjeux sur l'économie locale savoyarde, jurassienne, vosgiennes.. (emploi, saisonniers...) mais jusqu'à quand allons nous continuer la neige de culture, les livraisons de poudre en camion voir hélico pour le bonheur de CSP+ qui peuvent se permettre ce type de vacances...c'est un non sens
Il y a le marketing territorial. Et la réalité.
En plein cœur des Alpes, dans ce village typique de Haute-Savoie situé à près de 1000 mètres d’altitude, les températures ne baisseront pas au-dessous des 5 degrés en ce 24 décembre. La voisine nous indique qu’il a plu toute la nuit jusqu’à plus de 2000 mètres. La terre refait surface de partout.
Et pourtant, toute la communication transpire ici le déni. A l’office du tourisme, l’hôtesse d’accueil se veut rassurante, malgré son sourire crispé : « Peut-être qu’il neigera la semaine prochaine. On ne sait pas ». Malheureusement si, nous savons. C’est justement en ce point précis qu’est toute la tragédie qui se joue actuellement.
En tenue de ski à près de 10 degrés, les pantalons mouchetés de boue, ces touristes parisiens semblent dépités. Ce n’est pas la montagne qu’on leur avait vendue.
Peut-être ne sachant pas comment ré-orienter un secteur d’activité qui fait vivre toute la vallée et plus encore, la nomenklatura de l’or blanc ainsi que tous ceux qui ont connu l’époque faste continuent de vendre un modèle économique qui relève aujourd’hui de l’époque du Minitel. La voiture n’approche pas du mur. Elle est dans le mur. Et comme dans une scène en slow motion, le moteur vient s’encastrer dans la boîte à gant tandis que le conducteur continue d’afficher un sourire béat.
Pire, le Maire de droite (pléonasme en Haute-Savoie) a réussi à mobiliser les financements du Département et de la Région pour un ascenseur valléen au coût astronomique de 14 millions d’euros et destiné à acheminer les touristes vers le sommet de pistes dont l’avenir est irrémédiablement compromis ; cette même région qui au passage se désengage du financement de mesures écologiques essentielles (protection et gestion des zones Natura 2000, remplacement des chauffages au fioul, conversion des véhicules,…).
J'ai vu ce matin sur FB une publication qui m'a interpellé (je vous la copie/colle ci-dessous en italiques).
la neige se fait de plus en plus rare en moyenne voire haute montagne avec les impacts que nous imaginons sur les sports d'hiver et toute l'économie associée.
De mon point de vue ce n'est pas une si mauvaise nouvelle car la fin de l'or blanc, de la construction sans fin de pylônes, de la transhumance des citadins lors des vacances scolaires...ne sont pas pour me gêner...mais je trouve le débat intéressant.
Oui, bien sûr il y a des enjeux sur l'économie locale savoyarde, jurassienne, vosgiennes.. (emploi, saisonniers...) mais jusqu'à quand allons nous continuer la neige de culture, les livraisons de poudre en camion voir hélico pour le bonheur de CSP+ qui peuvent se permettre ce type de vacances...c'est un non sens
Il y a le marketing territorial. Et la réalité.
En plein cœur des Alpes, dans ce village typique de Haute-Savoie situé à près de 1000 mètres d’altitude, les températures ne baisseront pas au-dessous des 5 degrés en ce 24 décembre. La voisine nous indique qu’il a plu toute la nuit jusqu’à plus de 2000 mètres. La terre refait surface de partout.
Et pourtant, toute la communication transpire ici le déni. A l’office du tourisme, l’hôtesse d’accueil se veut rassurante, malgré son sourire crispé : « Peut-être qu’il neigera la semaine prochaine. On ne sait pas ». Malheureusement si, nous savons. C’est justement en ce point précis qu’est toute la tragédie qui se joue actuellement.
En tenue de ski à près de 10 degrés, les pantalons mouchetés de boue, ces touristes parisiens semblent dépités. Ce n’est pas la montagne qu’on leur avait vendue.
Peut-être ne sachant pas comment ré-orienter un secteur d’activité qui fait vivre toute la vallée et plus encore, la nomenklatura de l’or blanc ainsi que tous ceux qui ont connu l’époque faste continuent de vendre un modèle économique qui relève aujourd’hui de l’époque du Minitel. La voiture n’approche pas du mur. Elle est dans le mur. Et comme dans une scène en slow motion, le moteur vient s’encastrer dans la boîte à gant tandis que le conducteur continue d’afficher un sourire béat.
Pire, le Maire de droite (pléonasme en Haute-Savoie) a réussi à mobiliser les financements du Département et de la Région pour un ascenseur valléen au coût astronomique de 14 millions d’euros et destiné à acheminer les touristes vers le sommet de pistes dont l’avenir est irrémédiablement compromis ; cette même région qui au passage se désengage du financement de mesures écologiques essentielles (protection et gestion des zones Natura 2000, remplacement des chauffages au fioul, conversion des véhicules,…).