(Post-pavé dédicacé à Bubulle
)
Quel monde sommes-nous en train de construire pour nos enfants ?
L'homme est invité sur Terre et en guise de remerciements, par vanité et cynisme pour quelques-uns, il crache dans la soupe.
Le fond du problème est là pour moi, Covid et vaccin, événements plutôt mineurs mais mis en avant de façon totalement démesurée, sont un marqueur symptomatique de là où l'homme, en tant que communauté sociale, est arrivé.
Depuis quelques siècles ou décennies, parallèlement à l'augmentation exponentielle de sa population, son activité de super prédateur s'est érigée plus ou moins volontairement en modèle qui ne veut pas dire son nom, mais qui laisse ses signatures :
pollution générale de tous les milieux sans exception, extinction ou mise hors sol du vivant (humain compris), alimentation industrielle bourrée d'adjuvants toxiques à long terme, dictature de la voiture avec des impacts multiples (parmi les 25 premières entreprises mondiales, la moitié est constituée de fournisseurs d'énergie et de constructeurs automobiles), publicité permanente et invasive jusque dans la sphère privée, esprit de compétition entretenu jusqu'à l'indigestion dans les médias et le milieu professionnel (mettre ses souliers sur la tête de son voisin est une attitude normale et acquise), gaspillage général et admis, appauvrissement du lien social au profit de réseaux virtuels, toute puissance de l'industrie chimique (industrielle et médicale), augmentation des cancers, des maladies psychologiques ou dégénératives, émergence régulière de nouveaux virus et maladies toujours plus résistants et agressifs, mono-agriculture intensive, phytosanitaire, financière, pour répondre aux soi-disant problèmes de productivité tandis qu'on détruit des milliers de tonnes de denrées alimentaires et que la famine est toujours présente sur Terre, obésité, incommunicabilité croissante entre les individus alors qu'on nous vend des téléphones portables qui vont bientôt capter/émettre sous l'eau, mondialisation des échanges commerciaux et de loisirs (voir la vitesse de propagation du Covid), multiplication artificielle des ondes électro-magnétiques, repli sur soi et montée des intégrismes, financiarisation et spéculation à court terme dans tous les domaines -santé et course à pieds comprises, climat de défiance entretenu, colonialisme commercial et ses guerres associées, fantômes croisés dans la rue, les transports et les lieux publics, les yeux rivés sur leur portable, affaiblissement des capacités biologiques naturelles de l'homme (sur-médication, climatisation et chauffage à outrance niant les saisons, vaccins, aides mécaniques énergivores pour les moindres gestes du quotidien), appauvrissement des systèmes éducatifs et d'instruction, surveillance et pistage à tout crin des individus, "besoins énergétiques" en constance augmentation alors qu'ils pourraient être stabilisés malgré l'accroissement de la population (les appareils en veille dans le monde coûtent 60 milliards d'euros par an), montée des eaux, mensonge érigé en système....
J'arrête là cet inventaire sans fin à la Prévert, complétera qui veut.
En dépit de ces voyants clignotant au rouge et s'additionnant au quotidien, une grande majorité continue, consciemment ou non, à parier sur cette orthodoxie néfaste qui est en train de mettre à genoux l'humanité.
Face à un problème, l'homme semble trop souvent faire le choix d'une solution facile et immédiate et laisse volontiers la considération des causes de côté.
On peut donc faire abstraction des corollaires et travers de l'activité humaine listés plus haut en créant des béquilles -mécaniques, chimiques, mentales, espérant ainsi modifier ou ralentir le cours de notre destinée (nouvelle inédite : on se dirige tous vers notre mort) et répondre à certaines de nos inquiétudes afin de créer l'homme du futur : l'ectoplasme 2.0.