Japhy a écrit:Non mais attendez les mecs, vous rigolez ou quoi? Y a encore régulièrement des fils et des filles de bourges qui se suicident, ou qui sont déshérités, dont les parents (le plus souvent le père) ne veulent plus entendre parler, ou à qui on va pourrir les repas en famille par des piques, des reproches etc.
Et c'est dans les villes, que ce soit en banlieue popu ou chez les gros richards, mais aussi dans les petits bourgs de "province" où tout se sait, dans les villages paumés, et dans un paquet de familles bien politiquement correctes en apparence.
Alors oui, c'est insuffisant de ne parler que des banlieues popus. Et d'ailleurs je suis très étonnée que ça dérive là-dessus, vu que dans les manifs pour tous, où il y avait un pourcentage plus que conséquent de vrais homophobes, et en tout cas des tas de de gens qui n'aimeraient pas que "ça arrive dans leur famille", il n'y avait généralement pas de gens qu'on appelle "des quartiers". C'est vrai que les gens "bien élevés" savent se tenir et ne verbalisent pas leurs préjugés en public, mais ça ne les empêche pas de penser.
La connerie, c'est vraiment un truc universellement partagé, elle frappe absolument partout et trop souvent dans les mêmes proportions.
Là je te rejoins, j'ai côtoyé pas mal de gens de la haute "bourgeoisie" lyonnaise et la tolérance vis-à-vis de l'homosexualité était souvent proche du néant, même si cela s'exprime le plus souvent dans la sphère privée. Mais encore une fois la banalisation de la violence (publique) des propos dans les quartiers m'a vraiment choqué.
A titre perso, j'ai 4 enfants, et qu'ils soient hétéros ou homos je m'en fous, ce qui m'importe c'est qu'ils soient épanouis.
Bref j'en reste là, ça dérive du sujet initial (moi le premier ).