Nine14 a écrit:
Idem en courant une VM6.
Que le coureur fasse 1710 m car il est parti trop vite ou 1730 m car il a mieux géré, n'est guère très important.
Et le test peut être refait la semaine d'après.
Courir en accélérant progressivement, c'est à la portée de n'importe qui. En revanche, courir 6' à VMA, ça nécessite d'avoir une petite idée de l'allure qu'on doit viser. En revanche, de manière pratique, un demi Cooper est bien plus simple à faire qu'un VamEval. Puis, un bon entraineur est capable d'analyser les séances de son athlète et de recalibrer les allures de travail si nécessaire.
Ensuite, faire une fixation sur la VMA, c'est une erreur dès lors qu'on court sur des distances marathons ou supérieures. A un moment donné, la VMA ne progresse quasiment plus alors que d'autres paramètres sont bien plus entrainables.[/quote]
Si derrière tout cela, il n'y a pas un entraîneur qui se cache ou je ne m'y connais pas.
Mais le fait de relativiser la VMA (ou plutôt la Vo2max) pourrait faire croire le contraire.
A part cela, je partage tes points de vue.[/quote]
Je me suis mal exprimé concernant la VMA. Je ne dis pas que ce n'est pas important mais en terme d'amélioration de performance et particulièrement en trail, c'est un facteur qui n'est capital qu'à condition que les autres paramètres soient aussi développés (l'endurance de force, la solidité des fibres musculaires...). Sinon, un athlète avec un moteur de formule 1 sera réduit à la randonnée en fin de course. Hors, j'ai souvent l'impression que les coureurs font une fixation sur leur VMA.
Avec une vision d'entraineur, je dirai qu'il y a mieux à faire qu'enchainer les tours de piste pour devenir le meilleur trailer possible. Il faut faire des séances de VMA ou plutôt des séances sollicitant un très fort pourcentage de Vo2max (proche de 100%) mais ne pas croire que ce sont les seules séances importantes dans une préparation.