Dans le train du retour qui est tombé en rade quelque part entre Moulins et Nevers  

 . J'ai pris un peu de marge pour mon Eurostar, ce soir; je vais donc rester optimiste 

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Très belle découverte que ces monts du Cantal pour ma part, la première fois que je mettais les pieds en Auvergne.
Il y a vraiment trois tiers distincts sur le plus long parcours de 112km. La première partie, nocturne, n'a que seul intérêt que de rejoindre ces monts du Cantal pour lesquels on vient. Il y a quelques beaux villages traversés (Thiezac en particulier) mais sans doute pas le meilleur moment pour en profiter  

 . Perso, ces départs tard en soirée sont toujours difficiles. Tout le monde est dans sa bulle, ça papote presque pas et au bout de 2 à 3 heures de courses, mon horloge interne me dit : "eh ho, qu'est- ce que tu fous à courir à 2h du mat, t'es pas couché ? 

 " avec le gros coup de barre qui suit. C'est arrivé cette fois plus tôt que prévu, dans la montée après le premier ravito.
Le deuxième tiers de course (correspondant à la traversée des puys) commence après Thiézac avec la longue mais pas difficile montée au Plomb du Cantal, deuxième plus haut sommet du Massif Central. Chanceux d'arriver au Plomb du Cantal avant qu'une chappe de plomb ne s'abatte. Je tombe sur Gilles45 au début de la montée, et discute un peu avec lui. Mais il me dit de partir seul, il a bu un peu trop de liquides et se ménage un peu (il avait terminé l'ultra des Bauges il y a une poignée de semaines). Nos chemins se croiseront plusieurs fois sur ce deuxième tiers. Malheureusement, j'apprendrai son DNF à l'issue de ma course, j'espère qu'il ne va pas trop mal et qu'il est bien rentré dans son Loiret. 
Cette traversée des puys fut magnifique et valait vraiment mon déplacement depuis Londres. Les panoramas sont fabuleux et très différents de ce que je connais habituellement sur d'autres massifs Français. Sur les crêtes, je n'ai pas trop souffert de la chaleur, tout allait bien, je me suis régalé. Des descentes intéressantes et ludiques comme celle vers super Lioran.
Ma course s'est vraiment déréglée à partir de Mandailles où j'ai vraiment commencé à souffrir de la chaleur. La montée qui suit (moins de 600m de d+) n'était pas difficile sur le papier, mais m'a vraiment assommé sur les parties en plein cagnard (heureusement il y avait des sections en forêt avec un peu d'air). Ce fut très pénible mais les coureurs du 50km (empruntant la même fin du parcours) m'ont bien soutenu et encouragé. Je croiserai finalement assez peu de coureurs du 112 sur ce dernier tiers. 
Ayant un profil de traileur rouleur (je fais aussi du plat et de la route), le retour vers Aurillac, très roulant et peu vallonné aurait dû me convenir mais ce fut très laborieux avec cette chaleur. Je finis 64ème (Béarnais, c'était écrit d'avance) en 19h09. Temps bien en deçà de mes espérances d'au moins 1h30, mais j'ai failli lâcher mentalement à quelques reprises malgré une assez bonne expérience sur ces formats. Donc satisfait au final.
Je reviendrai sur cette course et dans cette sublime region très certainement. Bravo à tous les participants sur tous les formats, j'ai vu pas mal de coureurs faire l'un des formats en duo, formule très sympa. Merci à l'orga, c'était de mon point de vue impeccable. Avoir des points d'eau supplémentaires, des brumisateurs et autre tuyaux  d'arrosage à disposition fut très apprécié  
