Un conseil un peu rapide : et si tu oubliais ton objectif ?
Je sais, dans le monde des majorettes (petite vanne évoluée comme le monde entre trailers et coureurs sur route), on aime avoir l'oeil rivé sur le chrono et dès qu'on fait 3" de moins au kilomètre que ce qu'on prévoyait, c'est la fin du monde.....
Je suis passé par là, je sais de quoi je cause..

Mais là, c'est ton premier semi. Je sais pas si c'est ton premier dossard, mais ça ne doit pas être loin. Alors, et si juste tu oubliais ces histoires d'objectif et que tu prennes la course comme elle vient ?
En farfouillant dans ma mémoire (pas facile pour un presque M6), mon premier dossard était le Semi de Paris 2009. Pas si vieux que ça, mais y'en a eu pas mal depuis, quand même....
Et je ne me souviens pas avoir eu d'objectif. A vrai dire, d'ailleurs, je n'avais même pas de montre au poignet (elle est arrivée avec le deuxième dossard, deux mois plus tard). Donc, j'ai du faire ça au feeling si je me souviens bien. De toute façon, avec 10000 pinpins autour de soi, on suit comme un mouton le rythme autour, on a l'impression de pas être à sa place avec autour de soi des tas des gars et de filles affûtés comme des lames, en short et tee-shirt moulant d'athlé (bon, ça, ça a du changer).
Et on finit à la rue comme on peut sur les 5 derniers kilomètres. Mais c'est tellement bon qu'on rempile à la première occasion (par exemple en cherchant un autre semi en pleine saison où y'en a pas) et on commence à s'intéresser à des trucs mega-scientifiques comme les plans d'entraînement ou les "séances VMA" ou tous les machins qu'il y a écrit dans les magazines.
Mais ça, c'est après (et avant qu'on envoie balader toutes ces conneries de majorette et qu'on fasse de grosses randonnées.....suite de la vanne sus-citée).
Au début, oublie juste tout ça, court ton semi et fais-toi plaisir...
