Modérateur: Modos
manu22 a écrit: les quelques fois où je vais faire un footing, forcément je me retrouve très lent, plus à l'aise, et c'est l'effet boule de neige, pas envie d'appuyer (peur d'e forcer?) alors qu'avant j'adorais finir mes séances tout rouge , angoisse pendant la course ( prise de pouls " houla, ca bat vachement vite!!"
jean-phi a écrit:Je peux te parler de mon cas perso. Absence de motivation ou plutôt motivation en décroissance depuis quelques année (plus de fractionné depuis 3 ans, pas envie de me faire mal, etc.), j'ai complètement arrêté il y a un an avec les symptômes que tu décris : report au lendemain, sortie très light, course en fond de peloton ou annulation parce que j'avais pas envie. Et puis une dépression sévère avec un burn out en août et septembre qui a duré (dure encore) 4 mois d'arrêt de travail, envie encore amoindrie, je ne cours plus ni ne marche, etc.
Le plus emmerdant : La Prise de poids.
Je vais (un peu) mieux et tente de reprendre mais ce n'est plus comme avant (je cours depuis 17 ans). Je n'arrive pas à retrouver de vitesse (normal je suis lourd et ne fractionne pas), je n'ai plus envie de compétition ou plutôt d'ultra, je me désintéresse du monde de la compétition. Mais c'est pas grave au fond.
Ce qui compte c'est de prendre le temps. Aller marcher (ce que je fais de plus en plus souvent tous les jours. Pas beaucoup, 4, 5 ou 8 kms), je mets de la musique ou j'écoute la nature. Toutes ces choses que je ne faisais pas, obnubilé par mon chrono que j'étais. Quand je fais une course, je pars en dernier et je m'amuse à remonter si je peux (ou pas !) et surtout je suis libéré de cette idiotie qui a consisté à dire toujours plus. Pour dire : Avant 40 kms de sortie, c'était une "petite" sortie. Aujourd'hui 15 kms c'est une sortie (très) longue. Et alors ? L'essentiel est ailleurs.
Le seul hic c'est que je ne peux plus participer aux offs, je n'ai plus le niveau du tout : trop long, trop de D+, trop rapide pour moi. Il faut dire que Kikourou est un piège à bigorexiques. On ne se rend plus compte ! Moi qui en suis sorti, je lis sur off à lyon "sortie tranquille 25 kms 1100 de D+" ! C'est pas vrai que c'est tranquille. C'est énorme ! Mais quand on a la tête dedans on ne s'en rend plus compte.
Alors prend le temps, repose toi, tu sembles en avoir besoin selon ce que tu décris et si ça veut, ça reviendra. Tu vas pouvoir faire la grasse mat', ne plus se lever à 4h00 pour aller courir c'est le pied ! Plus besoin de tenir le plan pour être à l'objectif, tu feras la sortie que tu veux. En somme tu es LIBRE !
En attendant tu te seras ressourcé, découvert d'autres plaisirs et qui sait peut être même trouvé un autre centre d'intérêt.
Perso, j'ai compris qu'il n'y avait pas que la course dans la vie. Et c'est très bien ainsi. Même si parfois ça me manque aussi quand je vois ou lis les copains !
Jean-Phi a écrit:Ce que je peux en dire à ce jour. J'ai retrouvé un peu de motivation, ça reste toutefois en dents de scie. En 3 mois, j'ai fait autant de kms qu'en 9.
[/quote]Galaté57 a écrit:Il n'y a plus de plaisir, seulement une nécessité de se dépasser
Jean-Phi a écrit:Ce que je peux en dire à ce jour. J'ai retrouvé un peu de motivation, ça reste toutefois en dents de scie. En 3 mois, j'ai fait autant de kms qu'en 9. J'ai même réussi à case quelques séances de fractionné et à ma grande surprise, c'est passé. Et pourtant ces séances me faisaient "peur".
J'ai quand même pu faire Le Puy Firminy et ai été heureux de boucler cette course. Ma STL a elle été écourtée... pour cause de motivation défaillante, suite à un nouveau coup dur.
Ce qui s'en dégage, c'est qu'il faut accepter cette démotivation, la faire sienne et analyser le pourquoi. Baisser la tête dans ces moments n'est pas signe de faiblesse mais de prise en compte de la difficulté de s'entraîner.
De toute façon, et Kikourou y contribue, nous somems dans un cycle infernal du toujours plus. Plus vite ou plus long, plus dur, plus loin, etc. Alors qu'il faudrait savoir se ressourcer, le calendrier pléthorique de janvier à décembre nous pousse à être constamment sur la brèche pour participer ax courses. Je pense que ce n'est pas sain.
La priorité c'est d'abord soi et sa famille, le boulot et la course ensuite. Un champion (D Chauvelier ?) disait que la course à pied était la chose la plus importante des choses secondaires. C'est parlant et c'est comme ça qu'il faut le prendre à mon sens aujourd'hui.
Prend le temps. Courage
Jean-Phi a écrit:Je te copie-colle ce que j'avais écrit il y a quelques temps sur le sujet. Ca faisait suite aussi à des difficultés persos.jean-phi a écrit:Je peux te parler de mon cas perso. Absence de motivation ou plutôt motivation en décroissance depuis quelques année (plus de fractionné depuis 3 ans, pas envie de me faire mal, etc.), j'ai complètement arrêté il y a un an avec les symptômes que tu décris : report au lendemain, sortie très light, course en fond de peloton ou annulation parce que j'avais pas envie. Et puis une dépression sévère avec un burn out en août et septembre qui a duré (dure encore) 4 mois d'arrêt de travail, envie encore amoindrie, je ne cours plus ni ne marche, etc.
Le plus emmerdant : La Prise de poids.
Je vais (un peu) mieux et tente de reprendre mais ce n'est plus comme avant (je cours depuis 17 ans). Je n'arrive pas à retrouver de vitesse (normal je suis lourd et ne fractionne pas), je n'ai plus envie de compétition ou plutôt d'ultra, je me désintéresse du monde de la compétition. Mais c'est pas grave au fond.
Ce qui compte c'est de prendre le temps. Aller marcher (ce que je fais de plus en plus souvent tous les jours. Pas beaucoup, 4, 5 ou 8 kms), je mets de la musique ou j'écoute la nature. Toutes ces choses que je ne faisais pas, obnubilé par mon chrono que j'étais. Quand je fais une course, je pars en dernier et je m'amuse à remonter si je peux (ou pas !) et surtout je suis libéré de cette idiotie qui a consisté à dire toujours plus. Pour dire : Avant 40 kms de sortie, c'était une "petite" sortie. Aujourd'hui 15 kms c'est une sortie (très) longue. Et alors ? L'essentiel est ailleurs.
Le seul hic c'est que je ne peux plus participer aux offs, je n'ai plus le niveau du tout : trop long, trop de D+, trop rapide pour moi. Il faut dire que Kikourou est un piège à bigorexiques. On ne se rend plus compte ! Moi qui en suis sorti, je lis sur off à lyon "sortie tranquille 25 kms 1100 de D+" ! C'est pas vrai que c'est tranquille. C'est énorme ! Mais quand on a la tête dedans on ne s'en rend plus compte.
Alors prend le temps, repose toi, tu sembles en avoir besoin selon ce que tu décris et si ça veut, ça reviendra. Tu vas pouvoir faire la grasse mat', ne plus se lever à 4h00 pour aller courir c'est le pied ! Plus besoin de tenir le plan pour être à l'objectif, tu feras la sortie que tu veux. En somme tu es LIBRE !
En attendant tu te seras ressourcé, découvert d'autres plaisirs et qui sait peut être même trouvé un autre centre d'intérêt.
Perso, j'ai compris qu'il n'y avait pas que la course dans la vie. Et c'est très bien ainsi. Même si parfois ça me manque aussi quand je vois ou lis les copains !
Ce que je peux en dire à ce jour. J'ai retrouvé un peu de motivation, ça reste toutefois en dents de scie. En 3 mois, j'ai fait autant de kms qu'en 9. J'ai même réussi à case quelques séances de fractionné et à ma grande surprise, c'est passé. Et pourtant ces séances me faisaient "peur".
J'ai quand même pu faire Le Puy Firminy et ai été heureux de boucler cette course. Ma STL a elle été écourtée... pour cause de motivation défaillante, suite à un nouveau coup dur.
Ce qui s'en dégage, c'est qu'il faut accepter cette démotivation, la faire sienne et analyser le pourquoi. Baisser la tête dans ces moments n'est pas signe de faiblesse mais de prise en compte de la difficulté de s'entraîner.
De toute façon, et Kikourou y contribue, nous somems dans un cycle infernal du toujours plus. Plus vite ou plus long, plus dur, plus loin, etc. Alors qu'il faudrait savoir se ressourcer, le calendrier pléthorique de janvier à décembre nous pousse à être constamment sur la brèche pour participer ax courses. Je pense que ce n'est pas sain.
La priorité c'est d'abord soi et sa famille, le boulot et la course ensuite. Un champion (D Chauvelier ?) disait que la course à pied était la chose la plus importante des choses secondaires. C'est parlant et c'est comme ça qu'il faut le prendre à mon sens aujourd'hui.
Prend le temps. Courage
manu22 a écrit:pas envie de se faire mal, peur de grimper dans les tours, plus envie de se lever pour courir sous la pluie, j'ai tout ca
manu22 a écrit:je voudrais que ca revienne , car lorsque je courrais beaucoup ( à mon échelle, 50km par semaine, je trouve que c'est beaucoup) , je me sentais bien, "fort" , en forme, et , quelque part, fier de moi.
vinch64 a écrit:je culpabilisais de ne pas faire 4 séances,
Sabzaina a écrit:vinch64 a écrit:je culpabilisais de ne pas faire 4 séances,
Voilà c'est ça
Sabzaina a écrit:Oui de soi. Pas des autres non
Sabzaina a écrit:Mais ça ne sert à rien, je suis bien d'accord avec toi.
Là il est question de caractère...On peut pas se refaire du jour au lendemain.
Accepter ses limites et voir ses limites se réduire, ça passe par de l'acceptation, progressive , très progressive
Galaté57 a écrit:Et cela sert à quoi de culpabiliser ?
vinch64 a écrit:Galaté57 a écrit:Et cela sert à quoi de culpabiliser ?
A rien et ça en devient absurde... Mais il peut être difficile de lutter contre.
En creux, on peut y voir la peur de régresser, de se laisser aller,...
Jean-Phi a écrit:Dans tous les cas, la régression finit par arriver malgré l'entraînement.
Entre être moins performant mais en forme vs mes congénères et me laisser aller, j'y vois une marge.
Bien sûr que c'est difficile de maintenir un rythme mais il faut accepter que la vie est faite aussi d'aléas qui prennent le dessus.
vinch64 a écrit:Jean-Phi a écrit:Dans tous les cas, la régression finit par arriver malgré l'entraînement.
Entre être moins performant mais en forme vs mes congénères et me laisser aller, j'y vois une marge.
Bien sûr que c'est difficile de maintenir un rythme mais il faut accepter que la vie est faite aussi d'aléas qui prennent le dessus.
Je suis totalement d'accord avec toi mais quand on est pris dedans, on a beau en être conscient, on continue...
Ce sont les premiers mois qui ont été compliqués avec les derniers relents de culpabilité et surtout mon poids sur la balance...
Jean-Phi a écrit:C'est chouette l'ultra au demeurant mais je crois fondamentalement qu'il faudrait varier d'une année sur l'autre pour s'épuiser (merntalement) moins vite.
Cette année, j'axe une très grande partie de ma saison sur du court voire très court (10 kms). Chose que je n'avais pas fait depuis des années. L'an prochain on verra bien. Long ? Court ? Ultra ?
miniping a écrit:Voire un autre sport !
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