bubulle a écrit:fabienchartreuse a écrit:Bonjour,
Savez vous si il y a des sas suf la TDS ? Et sinon une idée de l'heure à laquelle il vaut mieux arriver sur la ligne pour pouvoir se placer "correctement" ?
Merci
On peut retourner la question, en fait : y a-t-il un intérêt à "se placer" "correctement" ?
J'imagine que l'objectif est d'éviter les bouchons. Pour ce que je m'en souviens, ceux-ci, s'ils se produisent (mon souvenir date d'une édition 2014 où il n'y avait pas de sas) vont se produire après le ravito de Maison Vieille, en enquillant le single qui monte à l'Arête de Mont-Favre. Et éventuellement sur la montée du Col Chavanne où ce sera en fait une montée à la queue leu-leu sans possibilité simple de dépasser.
Sur toute la montée initiale, on est, sauf erreur, sur des chemins 4x4 (et pas sur le single d'où descend l'UTMB).
Comme, en pratique, 80%, voire plus, du peloton part sur un rythme bien plus élevé qu'il ne le devrait par rapport à ses capacités ou objectifs, les "bouchons" ont en fait un peu l'avantage de servir de régulateur bien pratique.
Et donc, plutôt que de se mettre un stress de dingue à essayer de "bien se placer", je suggérerais plutôt de prendre les choses comme elles viennent et, surtout....se placer bien plus en arrière que tu n'aurais envie de le faire.... Le seul cas où cet avis est peut-être à modérer est si tu vises le top 100 ou 200.... Pour tous les autres, il suffit de lire les récits pour comprendre que l'importance de tout ce stress initial est plus ou moins nulle...
Déjà, respecter son sas est la première chose à faire et je dirais juste pour être un peu provocateur (mais à 95% de chances d'avoir raison) que tu te mets à l'arrière dudit sas, que tu te prends pas la tête à venir faire le mouton 1h à l'avance et te stresser toi-même (et tes éventuels suiveurs) avec tout ça.
Et continuer de la même façon quand tu es sur le chemin : si y'a un bouchon, eh bé, on le prend tranquille, on raconte des conneries si on est un déconneur, on mange ce qu'on a attrapé au ravito juste avant si on n'est pas un déconneur....on évite surtout de s'énerver pour rien contre les sapajous qui dépassent n'importe comment, on les écrase de son mépris silencieux, sachant que tu vas tous les revoir décomposés à un moment ou un autre, on regarde le paysage (en général c'est pas moche).
Et le pire c'est qu'au final, tu verras, une fois tout le bazar fini, que tu es quand même parti trop vite.
Absolument absolument absolument vrai
A moins de viser une place dans le top 100, la TDS ne se joue pas dans le sas de départ.
Le mieux est de vérifier le palmarès des gars ou des filles arrivés au niveau de ce même top 100 pour vérifier si cela est jouable ou non.
On ne le dira jamais assez: il faut être frais à BSM; très frais. Les cinquante premiers kilomètres, c’est l’apéritif et les difficultés commencent avec l’ascension vers le fort de la Plate puis le passeur de Pralognan.
Comme Christian (Bubulle) le dit, mieux vaut aborder les bouchons avec sérénité et garder son énergie pour plus tard. S’il t’en reste, tu pourras teprendre des centaines de coureurs par la suite