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TOR450 Tor des Glaciers 2024 - Courmayeur
avec 8 kivaoù, 8 récits au total, 2 vidéos, les résultats
Arclusaz a écrit:canoecl a écrit:le-lent a écrit:Oui bien sympa
Avec l'abandon cette année de Luca et Christophe il n'y en a donc plus qu'un seul à avoir bouclé tous les Glaciers
Notons également qu'Arsim (11 Tors et 2 Glaciers) et Romain (13 Tors) sont toujours "Sénateurs", moralement tout du moins
OUI mais Luca avait annoncé qu'il abandonnerait ! problème d'horaire d'avion et suite à sa reconversion professionnelle .
il n'est plus chez Mickey ?
fourmi a écrit:Bon comme j'ai promis à l'écureuil de lui donner tous les détails, je me suis lancé à essayer de répondre à toutes vos questions et à donner un max d'infos sur le tor des glaciers. Attention ca va être long et dense, un peu comme le parcours quoi !
Je joins aussi le profil que je me prepare chaque année, mis à jour avec les données 2023 et qui comporte notamment mes temps de passages moyens sur les 4 editions que j'ai terminées. Ce sont des temps pour finir au plus juste (en fait passer Champillon, voir la section barrières pour les détails). Mais ca a déjà marché 4 fois pour moi, donc on n'est pas trop mal
Bonne lecture,
fourmi
Barrières
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Seule celle de Champillon compte, les autres c'est de la déco. Il ont du foiré leur calcul la première année, elle est 4 a 5h trop tôt par rapport aux autres... mais ils ne l'ont ja,ais changée malgré nos no,breux retours. Une fois Champillon passé, même ric rac (je me fais virer chaque année du dortoir parce que c'est l'heure), il y a tout le temps pour rallier l'arrivée sans se presser. Typiquement j'ai 4 ou 5h d'avance à l'arrivée.
Passages Techniques
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Ben il y en a un paquet ! Ceux que l'écureuil cite le sont particulièrement (techniques), mais par exemple la fin de la montée sur le grand Saint Bernard (ou pire dans le passé le Barasson) mais aussi et surtout le mont gelé sont de belles galeres...
En général, il n'y a pas vraiment de col ou de sommet "gratuit" ! Quand tu vois qu'un Raichon est a moins de 4km/h et la concurrence à 3.5km/h de moyenne quand le tor se gagne a 4,8 t'as compris le principe
Quel temps au Tor pour finir les glaciers ?
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Vaste question ! Les stats auraient tendance à donner raison a kirchen1, avec un "potentiel" a 120h. Mais c'est vraiment un potentiel et je suis le contre-exemple typique. Un meilleur temps au tor a 129h15 (l'écureuil s'en rappelle et s'en mord encore les doigts...) et finalement 4 fois finisher des glaciers Bon j'aurais peut-être pu me bouger un peu plus les fesses sur le Tor vous allez me dire
Mais au final ces 2 courses sont très différentes, et si on est plus a l'aise sur le technique et la caillasse que sur les parties routlantes, alors un temps de 130h peut suffir.
Temps de passage
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Je me suis fais un profil perso avec les temps de passage à chaque col/sommet/ravito. Je le joins au message. Il comprend aussi les temps de repos à chaque arret. Par exemple 34.5/120 veut dire que je suis pqssé en 34h (ou 134h pour la 2ème partie) et que je me suis arrété 120mn, soit 2h. C'est une moyenne sur 4 tours donc ca commence a etre assez stable. Par contre c'est un plan pour finir et passer Champillon de justesse, pas pour performer.
Bouffe / eau
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L'eau n'est pas un problème. Il y a de nombreuses fontaines plus les cours d'eau, je n'emmène qu'1.2L et je n'ai pas de soucis. J'ai quand même une poche supplémentaire de 50cl, s'il fait tres chaud, je l'utilise. Cette année je l'ai remplie à Planaval uniquement.
Pour la bouffe, le gros problème c'est Deffeynes-degli Angeli, là il faut prevoir un peu parce que Deffeynes se fout de nous niveau bouffe et tout le monde est en hypo à partie de Planaval. Sinon oui, il faut trimballer pas mal de barres/noix/bonbons/ce qui vous plait pour entre les ravitos. Mais on peut aussi acheter des barres chocolatés dans pas mal de refuges, ca peut aider à porter un peu moins.
Sommeil / Pauses
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Je pars sur une base de 2h par nuit, en sautant la premiere bien sur. Du coup 14h environ sur la semaine. Cette annee j'ai fais grasse mat, j'ai dormi 14h15
Concernant les pauses, on passe vite beaucoup de temps dans les refuges. Mais je pense que ce n'est pas forcement du temps perdu (en tout cas à mon niveau). Il faut bien manger et digérer. Repartir trop vite signifie souvent monter plus lentement. En ce qui me concerne, sur le parcours 2023, je comptabilise environ 39h30 de pauses, dont les 14h15 de sommeil, soit 25h15 hors sommeil.
Navigation
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Meme si l'itineraire n'est pas balise, la navigation n'est pas un gros probleme sur les glaciers. On peut citer une exception peut-etre : le mont gele. Mais meme la, il "suffit" de suivre le kerns. En general, on est sur les chemins balises en jaune. Le seul probleme c'est de prendre le bon chemin quand il y a une bifurcation. Pour cela un GPS qui bippe quand on sort de la trace est un gros plus a mon avis.
Petit truc a savoir : quand on se trouve sur la trace su Tor 330, les marquage sont fait pour que les coureurs du 330 ne se perdent pas. Point. Ils se fouttent des eventuels glaciers presents. Donc il n'est pas rare (3x en 2022, 2x en 2023) de devoir passer sous des rubalises qui barrent explicitement le chemin que l'on doit prendre pour les les 330 ne le prenne pas ! Je me rappelle que c'était le cas de la biffurquation après Chardonney, et je ne me rappelle plus de l'autre endroit. Peut-être en dessous de l'étoile du berger
Infos sur le parcours / conseils
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Mon retour; forcément subjectif, sur les points du parcours dont je me rappelle. Ca peut permettre d'etre préparé psychologiquement pour les parties un peu plus longue ou difficiles. J'ai ajouté aussi des bons plans pour les points d'eau ou la bouffe
- Maison vieille : pas vraiment de ravito. Au mieux une soupe, on ne s'arrete pas. Par contre on peut remplir les poches à eau
- Col Checruit : mise en jambe sur un col très facile dans les pâturages
- R. Elisabetta : ravito très sommaire. Juste une soupe, on reste un peu sur sa faim
- Col Chavanne : montée assez raide mais facile
- descente sur la Thuile : très longue et très roulante. On peut courir presque tout le long
- refuge Deffeynes : montée raide mais régulière. Pas technique. Ravito très sommaire à nouveau : une demi assiette de pâtes. Souvent de l'attente en plus ! C'est LE point noir des ravitos. Surtout que le refuge suivant (degli Angeli) est TRES loin (25km et ~8h). Typiquement tout le monde crève la dalle dans la montée sur ce refuge
- Col Planaval : montée technique, avec quelques cordes, mais vue absolument magnifique sur le glacier et lever de soleil de malade au col. Descente typique Glaciers jusqu'aux barraques du fond (comprendre caillasses de m...., pas de sentier) Tres lente et donc tres longue... Surtout que s'il fait froid, elle peut être verglassée
- Planaval : on finit sur un bout de route en descente. Ca se court encore. Fontaine dispo à Planaval pour recharger en eau. Et il y a aussi un bar pour ceux qui voudraient autre chose que de l'eau.
- Degli Angeli : montée en 2 temps et TRES longue. Surtout quand on n'a pas assez mangé à Deffeynes. En prime la 2ème partie est au soleil, ca tape en début d'aprèm. Généralement le passage la plus dur de la course pour moi. Pourtant une montée facile et regulière en alpage.
- Arp Vieille : descente facile, sans difficulté
- Lago San Grato : très long détour presque à plat vers ce lac. Un A/R en fond de vallée sans grand intérêt (sauf pour voir les glaciers) et qui parait TRES long. La descente est quasi courable, et même très courable sur la fin avec 1km de route. C'est psychologiquement très long. Par contre en bas près du pont il y a un bar avec boissons, barres et même glaces De quoi se retaper
- refuge Bezzi : on est sur un gros chemin 4x4 en pente douce dans les alpages. Je suis sûr que les premiers courent... plus moi !
- col Barassac Dere : pas mal de caillasses sur la fin, mais le chemin est bien marqu2. A priori superbe vue sur le glacier en dessous, masi de nuit, c'est moins impressionnant forcément
- refuge Benevolo : aucun souvenir de cette descente, a priori elle est plutot roulante
- col Rosset : là encore peu de souvenirs, je devais finir ma nuit
- refuge Savoia : encore une descente plutôt roulante sur la fin (me rappelle plus du début). Il y fait froid en fin de nuit a cause des lacs tout autour. On repart sur la route pour ~500m
- Pont Valsavarenche : descente d'abord roulante et longue, très longue puis après une cassure les derniers 500m sont plus techniques. On arrive sur un grand parking avec toilettes publiques ouvertes et point d'eau.
- Refuge Vittorio Emmanuelle : on repart quasi à plat sur un gros chemin 4x4 pour ~20mn avant d'attaquer une montée bien raide, mais régulière et avec un chemin presque pavé.
- refuge Chabod : la traversée vers Chabod se fait dans les pierriers. Parfois faciles, parfois avec de très gros blocs ou il faut avoir le pied montagnard
- grand Neyron : la montée est dans les caillasses, c'est très technique et pas tres drôle. En garder sous le pied pour la descente par contre. Là c'est plus technique, c'est dantesque. Grosse via ferrata en descente. Tu t'accroches aux chaînes tout ce que tu peux vu que toute chute sera fatale. On y laisse vraiment des plumes. Une fois la voie ferrata terminée, il reste encore une grosse descente dans un pierrier infâme... l'un des passages les plus chauds des glaciers, sans conteste
- Loson : après la descente, on rejoint la trace du tor dans la montée du Loson. La bonne nouvelle, c'est qu'on ne fait que la fin. La mauvaise, c'est qu'on fait 100% de la partie en caillasses. Mais la montée passe quand même bien mieux qu'au Tor, presque un moment de répis après le Grand Neyron !
- refuge Sella : la descente vers le refuge Sella ne pose pas de problème.
- Valnontey, Cogne : la descente sur Valnontey puis Cogne est bien plus longue qu'elle n'y parait, avec un gros détour vers le sud pour aller voir de plus près les glaciers du Grand Paradis. C'est superbe, mais c'est long ! Descente facile et roulante ceci dit, et même courable sur les derniers kms à partir de Valnontey et même un peu avant. J'ai pas dit que j'avais couru notez bien
- Grauson : montée d'abord sur route, mais très vite on coupe les virages et c'est très raide. Petite accalmie è la sortie de Gimilian et la montée devient plus régulière. Attention à ne pas rater la biffuraction pour le refuge puisqu'on fait un AR sur ~110m de D+ donc la montre ne sonnera pas si vous oubliez de tournez à gauche.
- Pas des invergneux : aucun souvenir de la montée. De nuit et je devais être en mode automatique...
- Fenêtre de Champorcher : la traversee vers la fenetre de champorcher est tres rocailleuse mais pas difficile. On rejoint le tor 330 juste en dessous du col, pour le raidillon final. Les premiers (plutot 3-4-5ème) du Tor vont nous reprendre dans la descente qui suit
- refuge Miserin : descente facile jusqu'au refuge Miserin. C'est le premier d'une série de 3 revitos très rapprochés donc pas la peine de prendre trop dans le sac
- refuge Dondena : 1h environ après Miserin. Là encore ne pas trop se charger, le ravito Tor de Chardonney arrive
- Chardonney et fin de la descente : descente très roulante mais longue. On peut courir sur la fin, en particulier sur un morceau de route. Le ravito de Chardonney n'est pas sur le road book des glaciers mais ne pas hesiter à en profiter quand même, il vous accueillerons avec plaisir mais ne vous bipperons pas. On repart sur du plat, courable, mais ça ne va pas durer
- Col Fricolla : clairement un gros, gros morceau. Montée très raide et interminable. 1200D+ sur 7km, tout en caillasses sur la fin, gros blocs où on avance pas. Une horreur, j'ai mis 4h... Et quand on atteind le sommet, on peut comtempler la descente... qui est pire ! Toujours 7km, mais 1400D- dans des blocs impossibles... 2h30 !
- dortoir retempio : petite remontée facile et on arrive au ravitaillement. Polenta saucisse, un régal mais par contre le service n'est pas rapide...
- col Pousseuil, col de Liet : à nouveau pas trop de souvenirs
- refuge Bonze : 2h de sommeil après un bon repas et avant un autre, histoire de repartir boosté pour le reste de la nuit. La descente sur Donnas ne pose pas de problème
- Donnas : l'arrivée sur Donnas est bien moins longue que sur le Tor. On debarque directement dans la vieille ville, est on n'a qu'1km de bitume. C'est une base de vie mais celle de Cogne n'est qu'a 60km tout comme celle de Gressoney, donc je prends ça comme un gros ravito. Changement de Tshirt et bon repas mais pas de douche ni de dodo. <1h d'arrêt
- Perloz : la section Donnas-Perloz est exigeante sur le tor 330 avec pas mal d'escaliers. Et bien c'est pire sur les glaciers (vous avez compris le principe, non ?) C'est raide, ca casse les jambes, mais au final ce n'est pas si long (~500D+). Et on a droit a un joli passage en falaise avec des cordes
- refuge Sassa : le refuge Sassa a le bon gout de couper en deux les presque 1800D+ qu'il faut avaler apres Perloz La montée est facile et régulière, pas de gros problèmes
- Col Glassit : jusqu'au col, on reste sur un terrain facile. Ne pas oublier de biffurquer lorsqu'on quitte à nouveau le Tor 330. A ce moment là, possibilité de faire un détour de 5mn et 30mD+ pour passer au ravito Tor de l'étoile du Berger. Ca vaut clairement le coup, et ca permet de recharger en eau
- refuge Coda : Longue traversée d'arête avec de nombreux passages de via ferrata facile, mais parfois vertigineux. La progression est lente mais c'est très plaisant. Super accueil au refuge coda,
- Refuge Della Barma : partie commune avec le Tor 330. Je cite Luca Papi pour cette portion : "Cette portion était pour moi lors des TOR passés que j’ai couru une des plus difficiles. Bah… là ça passe très bien, sur le Tor des Glaciers c’est l'une des plus faciles en effet!" Tout est dit...
- Col du Marmontana, Lac Chiaro : pas mal de caillasses pour changer, mais somme toute une partie assez facile
- Crena du Ley, col della Vecchia : une bonne grimpette pour le Crena du Ley, mais toujours pas de difficultée majeure
- Niel : Aucun souvenir...
- Colle Mologna/Lasoney : petit bonus glaciers dans cette partie avec un détour pour aller chercher de beaux pierriers...
- Loo : A nouveau pas de souvenirs
- Greyssoney : l'arrivée sur Greyssoney est longue, très longue sur la route, mais c'est la même qu'au Tor 330, pas de surprise. Par contre pour les glaciers, c'est la dernière base de vie. Reste ~170km sans sac de délestage, sans change et sans douche. Donc mieux vaut profiter de cette base de vie. J'y ai passe 1h30, même si je n'ai pas dormi. Bien recharger en barres ou autre.
- Batt : le départ de Greyssoney se fait en fond de vallée sur plus de 10km. C'est TRES long, très très long. Attention la trace est trompeuse à un moment à la sortie de Greyssoney la trinité. On remonte la rivière avec l'eau à notre droite, et la trace fait traverser pour passer dans un parking et revenir. Il ne faut pas traverser : il n'y a pas de pont pour revenir ! Ne pas se mettre dans le rouge en esseyant par exemple de courir, il faut garder en tête qu'on part pour 1800D+ d'un coup !
- Sitten : à Batt, on tourne enfin à gauche et on attaque la montée. La trace n'est pas facile à trouver, elle passe derrière les maisons. La montée est facile, dans les alpages, sous les télésieges. L'accueil à Sitten est tout simplement merveilleux. Il sont de la pizza, de la polenta et les desserts sont une tuerie, en particulier la forêt noire ! Le meilleur ravito des glaciers, à coup sur.
- colle Bettaforca : la montée apres Sitten se fait sur de larges chemin 4x4 pas très sympas au milieu des pistes de ski. Mais c'est facile et ça avance
- Colle Bettolina : Passé Bettaforca, c'est plus la même ! Plus de chemin 4x4 et en avant les pierriers. Et la descente n'est pas mieux... c'est même un sqcré chantier, un de plus, on commence à s'habituer à ce stade
- Lac Bleu, Refuge Frachey : on retrouve un sentier potable, et les alpages, du coup descente plutôt facile jusqu'au refuge
- Cime blanche : lq montée est longue mais sans difficulté particulière
- Lo Stambecco : la partie entre cime blanche et Lo Stambecco est clairement la moins sympa de toute la course. On est sur des pistes de ski artificielles, parfois dans une boue horribe (s'il a plu) et dans un paysage sculpté à la pelle mécanique (pelle bien présente ici et là d'ailleurs). Le cauchemard du trailer. Le Cervin pourrait compenser, s'il faisait jour... mais je passe de nuit. Une partie à oublier clairement, et qui du coup est assez difficile psychologiquement.
- Fenestra di Cignana : après Lo Stambecco on attaque une grande traversée (plutôt en descente globalement) de la vallée de Cervinia. C'est superbe et ca avance bien, mais c'est long, on en voit pas la fin
- refuge Perucca Vuillermoz : pas trop de caillasses dans la premiere partie, puis plus en arrivant sur le refuge, avec quelques passages en via ferrata facile. Mais c'est juste un avant gout de la suite
- col Valcorniere : montée tres technique, dans les eboulis, encore quelques passages en via ferrata il me semble. Descente tres compliquée dans les pierriers, et mùeme un bout de neige sur la fin (bien plus pratique que les blocs de pierres, sauf quand il est verglacé ) Encore quelques passages avec des chaînes et des marches sur la fin de la partie raide. La suite est bien plus tranquille dans les alpages puis la forêt. Presque courable
- Refuge Prarayer : beau petit détour le long de la rivière avant d'arriver au refuge. A la sortie, longue partie plate pour longer le lac : 5km + 1.5km bonus sur bitume après le barrage...
- Refuge crete seche : montée facile et rapide, avec quelques cordes quand même Mais cette année, détour vers Oyace par la route. Une horreur... et en plus on prend 8-9km de plus ce qui rend le détour plus long que le passage par le mont gelé !
- Mont Gelé : de memoire des éditions précédentes, la montée n'est pas trop compliquée. Par contre la descente est une grande leçon d'orientation sur moraine, entre glacier, torrents et kerns qui partent dans tous les sens. Vraiment pas facile, on y passe beaucoup de temps et le GPS n'est pqs forcément d'une grande aide. Mieux vaut se repérer par rapport au glacier à gauche et aux consignes du guide posté au sommet et qui vous fera un topo
- Bivouac regondi : l'arrivée au bivouac (simple cabanne, pas de ravito !) marque la fin de la partie technique et la transition vers une partie très roulante, et même largement courable lorsqu'on arrive sur une grosse piste 4x4 après quelques kms
- Refuge Champillon : avant d'attaquer la montee finale vers le refuge (un peu raide mais facile), il faut faire une longue, très longue traversée dans les alpages. On n'en voit pas la fin, d'autant que le stress de la barrière horaire est là. Mais la récompense est à la hauteur : une fois à Champillon, on est sur de finir
- Col de Champillon : montée assez raide au dessus du refuge avec encore des passages techniques, mais pas très longue, et qui passe toute seule sur l'euphorie d'avoir vaincu la barrière horaire et le Tor de glaciers du même coup (bon, reste 90km et pas mal de gros morceaux quand même...)
- Ponteille Desot : descente sans grqnd problème et toute petite montée sur un large chemin pour atteindre le ravito Tor de ponteille desot. Il etait cette année a l'intérieur, gros changement par rapport a l'an dernier ou il etait dehors en plein vent ! On repart sur un gros chemin à plat, très roulant direction St Rhemy en Bosse mais finalement on bifurque à droite pour attaquer la montée
- plan Puitz : c'est là que le parcours a changé cette année pour éviter le col du Barrasson occidental et ne pas passer en Suisse. Le Barasson était peut-être l'endroit le plus compliqué du tor des glaciers précédents, niveau orientation et la descente était une horreur, donc on va dire que c'est bien comme ça. Là on reste plus bas à flan de montagne. A noter qu'il y a un abris à plan Puitz et également des galleries souterraines (qui semblent immenses) où l'on peut s'abriter voir dormir.
- Grand St Bernard : je serais bien incapable de vous décrire l'arrivée au Grand St Bernard par le nouveau parcours. Je l'ai fait de nuit et en plein brouillard, je n'ai jamais trouvé la trace et j'ai fini tout au GPS dans la caillasse. J'ai même eu du mal à trouver l'hotel un fois atteind son parking ! On n'y voyait pas à 2m... Je peux vous dire que c'est raide et qu'il y a un max de caillasse mais je n'en sais pas plus
- Col St Rhemy, col des Ceingles : pas de difficultées particulières. Un peu de caillasses, mais avec un chemin bien marqué
- refuge Frassati : on arrive sur Frassati en traversée, presque à plat, donc c'est plutôt facile. On retrouve le Tor 330, et ca contraste pas mal avec les dernières dizaines d'heures sur le Tor 450, dans des endroits très sauvages
- col de Malatra : facile sur le début, et raide et technique sur la toute dernière partie, mais pas très long. La descente est tres roulante et tout à fait courable
- Pas entre deux sauts : attention sur la fin de la descente de Malatra, les glaciers font un petit détour. On descend un peu plus bas sur la droite, on coupe en vrac dans le champs pour reprendre le chemin qui vient du refuge Bonati. Un reste de la première édition où on était descendu bien plus bas, quasi jusqu'a Bonati avanr de remonter ! Là on rejoint très vite le Tor330 et le ravito d'entre 2 sauts, après une montèe facile et rapide
- Col Sapin, tête de la tronche : reste l'ultime montée de ces glaciers. Courte, mais bien raide, elle fait mal aux jambes !
- Mont de la saxe : à partir de là, toute la descente se court, sauf quand on profite du panorama exceptionnel qu'on a en face de nous. C'est vraiment un des endroits les plus beaux du parcours
- Bertone, Courmayeur : la fin de la descente est exigeante, avec pas mal de pierres, mais courable quand même. Un peu de route et on se retrouve au parc Bolino puis sur la ligne d'arrivée, enfin !
Nultymo a écrit:Au Grand Saint Bernard, en galérant à trouver le chemin car il pleuvait et que je ne voyais rien, j'ai été tenté de prendre la route.
Moi, j'ai carrément raté Prarayer donc je n'ai pas eu l'info, ni de vive vois, ni par SMS. Donc je suis monté à Crête sèche et comme il n'y avait rien là haut, j'ai appelé le PC qui m'a dit que le parcours de repli avait été activé et qu'il fallait redescendre à Oyace. Là, j'ai fait comme j'ai pu avec le téléphone pour trouver Oyace. Une bonne galère.
Et encore merci LG de m'avoir récupéré sur la fin.
Nico
kirchen1 a écrit:J'ai l'info aussi de deux coureurs au grand saint bernard. Ils l'ont fait de nuit. Je suppose que c'était bien galère de trouver la trace. Ils ont coupé tout droit et poris la route.
des trajets en camping car...Notamment dondena/Chardonney.
jano a écrit:Nultymo a écrit:Au Grand Saint Bernard, en galérant à trouver le chemin car il pleuvait et que je ne voyais rien, j'ai été tenté de prendre la route.
Moi, j'ai carrément raté Prarayer donc je n'ai pas eu l'info, ni de vive vois, ni par SMS. Donc je suis monté à Crête sèche et comme il n'y avait rien là haut, j'ai appelé le PC qui m'a dit que le parcours de repli avait été activé et qu'il fallait redescendre à Oyace. Là, j'ai fait comme j'ai pu avec le téléphone pour trouver Oyace. Une bonne galère.
Et encore merci LG de m'avoir récupéré sur la fin.
Nico
t'avais pas le parcours de repli sur toi ?
parce que tu es bien monté par le bon côté au brison ?
Antoine_974 a écrit:Arclusaz a écrit:canoecl a écrit:OUI mais Luca avait annoncé qu'il abandonnerait ! problème d'horaire d'avion et suite à sa reconversion professionnelle .
il n'est plus chez Mickey ?
Pompier pro à priori
Nultymo a écrit:Au Grand Saint Bernard, en galérant à trouver le chemin car il pleuvait et que je ne voyais rien, j'ai été tenté de prendre la route.
Moi, j'ai carrément raté Prarayer donc je n'ai pas eu l'info, ni de vive vois, ni par SMS. Donc je suis monté à Crête sèche et comme il n'y avait rien là haut, j'ai appelé le PC qui m'a dit que le parcours de repli avait été activé et qu'il fallait redescendre à Oyace. Là, j'ai fait comme j'ai pu avec le téléphone pour trouver Oyace. Une bonne galère.
Et encore merci LG de m'avoir récupéré sur la fin.
Nico
kirchen1 a écrit:Nultymo a écrit:Au Grand Saint Bernard, en galérant à trouver le chemin car il pleuvait et que je ne voyais rien, j'ai été tenté de prendre la route.
Moi, j'ai carrément raté Prarayer donc je n'ai pas eu l'info, ni de vive vois, ni par SMS. Donc je suis monté à Crête sèche et comme il n'y avait rien là haut, j'ai appelé le PC qui m'a dit que le parcours de repli avait été activé et qu'il fallait redescendre à Oyace. Là, j'ai fait comme j'ai pu avec le téléphone pour trouver Oyace. Une bonne galère.
Et encore merci LG de m'avoir récupéré sur la fin.
Nico
Ah maisssss nultymo c'est nico ! Excellent !!!!
LG a écrit:En complément de vos messages, c'est quand même étonnant que certains coureurs aient reçu des messages de l'organisation concernant l'activation de la variante 4 et d'autres non...
En tout cas, ni Florence, ni moi n'avons reçu de SMS!
Cela nous aurait peut être évité de nous planter si l'on avait eu un message du type "activer et suivre la variante 4".
Bref, on ne va pas refaire le film indéfiniment.
Sympa de retrouver Nico ici.
Je me souviendrai longtemps de notre dernière nuit sous la flotte avant d'arriver à Frassati ainsi que notre descente sur Courmayeur en mode "marche/course sur des oeufs" !
LG a écrit:En complément de vos messages, c'est quand même étonnant que certains coureurs aient reçu des messages de l'organisation concernant l'activation de la variante 4 et d'autres non...
En tout cas, ni Florence, ni moi n'avons reçu de SMS!
Cela nous aurait peut être évité de nous planter si l'on avait eu un message du type "activer et suivre la variante 4".
Bref, on ne va pas refaire le film indéfiniment.
Sympa de retrouver Nico ici.
Je me souviendrai longtemps de notre dernière nuit sous la flotte avant d'arriver à Frassati ainsi que notre descente sur Courmayeur en mode "marche/course sur des oeufs" !
Antoine_974 a écrit:Bon normalement c'est bon, je pense ne pas trop en avoir oublié...
Lécureuil a écrit:Antoine_974 a écrit:Bon normalement c'est bon, je pense ne pas trop en avoir oublié...
Eh ben dis donc on sent que tu es motivé pour les Glaciers
Antoine_974 a écrit:Lécureuil a écrit:Antoine_974 a écrit:Bon normalement c'est bon, je pense ne pas trop en avoir oublié...
Eh ben dis donc on sent que tu es motivé pour les Glaciers
Nan finalement beaucoup moins après l'écoute des podcasts avec Sébastien Raichon, Perrine Fages ou même avec des échanges avec des kikous.
ça reste trop roots pour moi et surtout trop engagé selon ma vision des choses.
Je me "contenterai" d'un Tor qui collera encore mieux avec le planning 2024 compliqué déjà ....
ah tiens, perrine fages, c'est où qu'elle parle ?Antoine_974 a écrit:Lécureuil a écrit:Antoine_974 a écrit:Bon normalement c'est bon, je pense ne pas trop en avoir oublié...
Eh ben dis donc on sent que tu es motivé pour les Glaciers
Nan finalement beaucoup moins après l'écoute des podcasts avec Sébastien Raichon, Perrine Fages
jano a écrit:ah tiens, perrine fages, c'est où qu'elle parle ?
ça m'intéresse car je l'ai doublée après degli angeli (plus loin que san grato même) et elle semblait bien dans le dur dans une petite montée. (je pense qu'elle a abandonné ?)
EDIT : elle est allée jusque prarayer quand même !
JuCB a écrit:jano a écrit:ah tiens, perrine fages, c'est où qu'elle parle ?
ça m'intéresse car je l'ai doublée après degli angeli (plus loin que san grato même) et elle semblait bien dans le dur dans une petite montée. (je pense qu'elle a abandonné ?)
EDIT : elle est allée jusque prarayer quand même !
Les frappés : https://www.lesfrappes.com/1285967/13687084
kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
PhilippeG-618 a écrit:kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
Certes, il faut se positionner ou prendre du recul par rapport à ce qu'elle a vécu pendant (pluie et éclairs ) mais en écoutant bien les 10 dernières minutes ça donne envie et une autre dimension
PhilippeG-618 a écrit:kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
Certes, il faut se positionner ou prendre du recul par rapport à ce qu'elle a vécu pendant (pluie et éclairs ) mais en écoutant bien les 10 dernières minutes ça donne envie et une autre dimension
lemulot a écrit:PhilippeG-618 a écrit:kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
Certes, il faut se positionner ou prendre du recul par rapport à ce qu'elle a vécu pendant (pluie et éclairs ) mais en écoutant bien les 10 dernières minutes ça donne envie et une autre dimension
Alors Philippe ! Tenté ?
Lécureuil a écrit:Bon ben on sait où on va faire le off juillet 24
Je pense que la premiere section entre La thuile et Cogne s'y prete bien, 130 bornes sur3/4 jours avec refuges etc, mais faut que je me renseigne sur les pizzerias de la Thuile et Cogne
lemulot a écrit:...
Alors Philippe ! Tenté ?
Lécureuil a écrit:Bon ben on sait où on va faire le off juillet 24
Je pense que la premiere section entre La thuile et Cogne s'y prete bien, 130 bornes sur3/4 jours avec refuges etc, mais faut que je me renseigne sur les pizzerias de la Thuile et Cogne
PhilippeG-618 a écrit:Lécureuil a écrit:Bon ben on sait où on va faire le off juillet 24
Je pense que la premiere section entre La thuile et Cogne s'y prete bien, 130 bornes sur3/4 jours avec refuges etc, mais faut que je me renseigne sur les pizzerias de la Thuile et Cogne
Je suis prêt à cliquer
jano a écrit:250 pré-inscrits sur la SP 660 de 2024...
je pensais qu'ils atteindraient même pas les 100.
Faut quand même 2 semaines de vacances, un beau budget, avoir déjà fait des gros trucs (enfin j'imagine quand même ??)
enfin voilà...
Nultymo a écrit:kirchen1 a écrit:Je l'ai écouté et j'ai été frappé du language
Guerre, bataille , souffrance ....
Pouah pas du tout le vocabulaire que j'utiliserai pour cette magnifique épreuve !
Je dirai plutôt voyage, gastronomie, chaleur humaine et magnifique ballade !
Oui même si on ne peut pas dire que c'est une épreuve facile...
Après, quand tu y vas, tu dois savoir que ça ne va pas être simple.
Mais je ne suis pas sûr qu'elle y soit allée pour les bonnes raisons. Pour moi, elle reste une sorte d'influenceuse et elle a besoin de ce genre d'épreuve pour nourrir sa communauté.
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TOR450 Tor des Glaciers 2024 - Courmayeur
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