Bonjour bonjour,
Bon, voilà, le jour J est passé… Quelle désillusion… voici un petit résumé:
Nuit très compliquée (à cause du stress ?) couché à 22h30, réveillé à 2h du matin, impossible de me rendormir, même 5 minutes. Grosse boule au ventre, impossible de déjeuner... Les copains arrivent, nous voilà partis pour Annecy. Le stress diminue considérablement dans la voiture, je suis plutôt très confiant quand nous prenons place dans le sasse de départ.
Départ très bien, un peut de monde mais nous arrivons avec le collègue à ne pas partir trop vite ni trop doucement (6'40/Km). Petit signe qui trompe pas, après 20 minutes de course, ma Fc passe de 140 à 170 et ne descendra jamais en dessous de ça... pourquoi ? Aucune idée, je n'étais même pas essoufflé.
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Km 10: Très bon ressenti, je m'amuse et prend du plaisir.
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Km 15: Je me sens toujours très bien. La chaleur commence vraiment à se faire sentir. Je décide de m'arrêter une minute au ravitaillement pour mouiller ma tête et ma casquette."
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Km 20 :Une belle montée d'environ 1 km avant le ravitaillement, en plein soleil, me met un peu dans le rouge. Ma montre affiche une moyenne de 6:45 sur les 20 premiers kilomètres. Je décide de m'arrêter pour croquer dans une orange et me remouiller la tête.
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Km 25 : De plus en plus chaud. problème au ravitaillement, plus d'eau de prête, beaucoup de monde, il me reste la moitié de ma gourde, je décide de continuer pour ne pas attendre. les jambes picotes mais j'ai connu pire. Petite alerte, je commence à être brassé.
-KM 28:CRAMPE à la cuisse. Je n'en ai jamais eu à cette endroit (très souvent des crampes au mollet) Cette crampe arrive vraiment sans prévenir. J'avais les jambes qui commençais à être lourde mais rien de plus. Je la laisse passé, m'étire un coup et je repart doucement pour récupérer (entre 7'00 / 7'20 Km)
- KM 28,5: Deuxième crampe au même endroit, plus d'eau dans la gourde. Je décide de m'arrêter pour m'étirer plus sérieusement, puis je repars à la même allure deux minutes plus tard.
-Km 29,5: Une grosse nausée me faire vomir. toujours plus d'eau dans la gourde mais le ravitaillement n'est plus trop loin.
-Km 30: Je décide de m'arrêter au ravitaillement, il ne reste plus grand-chose, pourtant il y a encore beaucoup de monde derrière moi... Il reste un bout de banane, j'essaie de le manger... Deuxième vomissement dans la foulée. Je ne repartirai pas.
Quelle déception... Je n'étais pas dans un état de fatigue extrême, mais le fait de vomir deux fois m'a fait comprendre que quelque chose n'allait pas. Ai-je pris un coup de chaud ? Mon état s'est dégradé en quelques centaines de mètres sans gros signe précurseur.
La déception est encore plus grande car les copains ont fini.
Voila, maintenant place à la récupération, faire passer cette frustration. A l'heure actuel, bien sur que je n'ai pas envi d'y retourner mais j'ai toujours l'envi d'en finir 1 sachant qu'un collègue n'a malheureusement pas pris le départ, il va bien falloir y retourner