Marrant ce fil où j'aurais envie de dire tant de choses pour faire partager ma propre vision de la progression sur marathon....bin je vais le faire...

J'en suis personnellement à mon 9ème. On ne peut pas dire que ce soit une grosse expérience de cador mais ça donne déjà un petit peu de recul.
Ma philosophie personnelle a toujours été de me fixer des objectifs extrêmement raisonnable et de viser en fait une progression régulière, par relativement tous petits pas.
Du coup :
Paris 2009 : 4h13
Cologne 2009 : 4h01
Paris 2010 : 3h49
Val de Rueuil 2010 : 3h40
Paris 2011 : 3h54 (2 semaines après l'Ecotrail!!)
Berlin 2011 : 3h45
Caen 2012 : 3h39
Val de Rueil 2012 : 3h33
Toulouse 2013 : 3h25.
Un seul vrai "accident" dans la progression, un 3h45 à Berlin alors que je voulais passer sous les 3h40 (les 3h54, 2 semaines après l'Ecotrail, il était certain que je ne ferais pas de record).
Je n'ai en fait jamais gagné plus de 12 minutes à chaque fois. L'avantage, à mon sens, est de cibler pour la fois suivante une allure qui ne semble pas stratosphérique...

. L'autre avantage, évidemment, c'est de se faire plaisir à chaque fois ou presque....vu que c'est quand même le pied de battre son record.
Cela évite aussi de devoir se programmer des préparations de malade mental et de continuer à me faire plaisir comme je le sens, même à deux semaines d'un marathon à objectif.... Parce que je cours quand même largement pour cela : me faire plaisir.
Dernier avantage : cibler une progression faible permet d'atteindre le nirvâna, le negative split qui, en général, augure "encore mieux" la fois suivante..

. Du coup, si on me demande quel est mon objectif pour le prochain, ce sera simplement "moins de 3h25".
Bien sûr, ceci n'a pas la prétention à la vérité absolue par rapport à la demande initiale. En plus, je me vois mal dire "vas-y pépère, vise 3h45" à quelqu'un qui vaut 1h32 sur semi alors que mon record perso (pas obtenu dans la facilité) est un peu au dessus de 1h34...
