Des extraterrestres. Non.
Culte de l'entrainement et de la performance, oui.
C'est vrai que ça nage assez vite et que ça court vite sur triathlon, les types mangent beaucoup de longueurs et de séances. A vélo, d'une manière générale, le niveau médian des triathlètes n'est pas aussi bon que dans les deux autres disciplines. Le cycliste est chronophage, il réclame un gros kilométrage pour passer un cap et rouler vraiment fort.
Le triathlon est depuis pas mal d'années gangréné par le drafting (peloton à vélo) même quand ce n'est pas autorisé. C'est pourquoi il fait modérer les performances "d'extraterrestres" qu'on peut lire sur des résultats.
J'ai pratiqué le triathlon pendant plus de 10 ans, j'ai à peu près fait le tour de la question (Nice, Embrun, Hawaï, etc), je nageais comme un fer à repasser, je roulais bien et je courais convenablement.
Ce sport à évoluer, en bien, en mal, je ne juge pas, il évolue, comme le trail évolue. A mon époque, les triathlètes étaient souvent des nageurs, des cyclistes ou de coureurs en reconversion, qui avaient donc tous des lacunes soit dans l'eau, soit à vélo, soit à pied.
La nouvelle génération a formé des triathlètes pur jus, qui ont été formés très tôt dans les trois disciplines. Ils n'ont plus de lacunes en natation, à vélo ou à pied, tout au mieux un point fort.
C'est ainsi qu'à haut niveau, il y a quelques monstres, je pense notamment à Vincent Luis, qui a fait les JO de Rio (8e je crois après avoir un moment 2e au début de la CP), qui a terminé... 2e des championnats de France de cross en 2016.
Faudrait que je regarde les bilans FFA mais il y a au moins une dizaine de triathlètes masculins qui sont sous les 29 mn sur 10 000 m...
Chez les filles, c'est assez dense aussi. Les jeunes triathlètes claquent de gros résultats sur piste et en cross pour la FFA.
Juste pour conclure mais les premiers extraterrestres que j'ai vus dans le sport, ce n'est pas en triathlon, mais sur des trails
